Français modifier

Étymologie modifier

1880. Composé du préfixe radio- et du suffixe -phonie, mot créé par le physicien français Ernest Mercadier et repris en 1881 par Alexandre Graham Bell en remplacement de photophone trop imprécis. [1][2][3]

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
radiophonie radiophonies
\ʁa.djɔ.fɔ.ni\

radiophonie \ʁa.djɔ.fɔ.ni\ féminin

  1. Ensemble des techniques de transmission des sons par modulation directe d'ondes électromagnétiques.
    • Si les applications pratiques du nouvel appareil sont encore d’une utilité douteuse, il n’en est pas de même de la haute importance théorique ou scientifique de la radiophonie. — (Amédée Guillemin, Monde physique, Éditeur Hachette, 1883)
    • Les expériences réalisées mêlent aussi assez étroitement radiotéléphonie et radiophonie. Bien que le plus souvent, il s’agisse d’émissions portant la parole, les chercheurs se livrent parfois à la diffusion de musique enregistrée. — (Christian Brochand, Histoire générale de la radio et de la télévision en France, Éditeur Documentation Française, 1994)
  2. (Par extension) Organisation économique, politique et culturelle d’un réseau d’émetteurs et de récepteurs.
    • Ce n’est qu'à l’été de l’année 1921 que la radiophonie (ou radiodiffusion) est portée à la connaissance du public français… — (Caroline Ulmann-Mauriat, Naissance d’un média: histoire politique de la radio en France (1921-1931), Éditions L’Harmattan, 1999)
    • La radiophonie populaire a déjà découvert 100 000 amateurs et les a produits dans diverses réunions et fêtes, réservant les meilleurs (orchestres, chœurs, solistes) pour les émissions. — (La Revue de Paris, 1938)
    • Constatons d’abord que la plus grande francophonie dans le monde, c’est la radiophonie. — (Fondation Singer-Polignac, La langue française à la croisée des chemins, Éditions L’Harmattan, 1999)

Synonymes modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

→ voir radio- et -phonie

Références modifier