rebrouiller
Étymologie
modifierVerbe
modifierrebrouiller \ʁə.bʁu.je\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se rebrouiller)
- Mettre de nouveau pêle-mêle, brouiller à nouveau.
Puis, quand tout allait s’arranger, la bêtise de l’alcade a tout rebrouillé.
— (Honoré de Balzac, Illusions perdues, deuxième partie : Un Grand Homme de Province à Paris)La femme était prête à s’offenser de se voir soupçonnée d’une telle indiscrétion ; mais, pour ne pas rebrouiller les choses qui allaient à un bon accommodement, elle promit de parler et de se taire à propos
— (St-Évrem., Le Prophète irlandais, page 216)
- (Brasserie) Remuer le grain.
- Désunir de nouveau des personnes liées.
Il les rebrouillait le même jour qu’ils s’étaient raccommodés
— (Balzac, Le Prince, 20)
- (Pronominal) Entrer de nouveau en querelle.
Nous nous rebrouillâmes avec M. le Prince après sa liberté.
— (Retz, V, 408)
Prononciation
modifier- Bourg-en-Bresse (France) : écouter « rebrouiller [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « rebrouiller [Prononciation ?] »
Références
modifier- Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (rebrouiller)