Français modifier

Étymologie modifier

(Siècle à préciser) Du bas-latin secatura, du latin secare, « couper ».

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
soiture soitures
\swa.tyʁ\

soiture \swa.tyʁ\ féminin

  1. Ancienne mesure agraire équivalant à ce qu’un homme peut faucher de pré en un jour.
    • Une pièce de pré d’environ trente soitures (5 mars 1692). — (Gazette des Tribunaux 21 juin 1876, page 608, 1ière colonne — cité par Littré)
    • Les mesures agraires de Quarré, avant la Révolution (elles persistent aujourd'hui), n'avaient pas de base fixe. Un journal de champ, une « soiture » de pré oscillaient entre vingt-deux et trente-cinq ares de nos mesures métriques. — (Abbé Guignot, Essai sur Quarré-les-Tombes ; ses sarcophages mérovingiens et sa station préhistorique, Tours, impr. Bousrez, 1895, page 41)
    • Mes frères ! Mes frères ! Dans le Dijonnais, ils ont commencé fauchaison hier et ils fauchent avec une machine !
      On entend tomber les cuillères.
      — Une machine ?
      — Oui, une machine avec deux grandes rangées de dents qui rognent l’herbe comme tondeuse !
      Tout le monde rit. La Gazette boit d’un coup le verre de vin qu’on lui sert, il rote et dit :
      — Ça ronfèle ! Ça veurde comme le diable ! Ils en ont tondu trois soitures en moins d’un quart d’heure !
      — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 186)

Traductions modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

  • soiture sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références modifier

Ancien français modifier

Étymologie modifier

Du latin secatura.

Nom commun modifier

soiture \Prononciation ?\ féminin

  1. Soiture.
    • (XIIIe siècle) Une piece de terre, qui fu en pré, contenant doues [deux] soitures. [1]
    • (XIVe siècle) Quatre soetures de prey. [2]
    • Trente soiptures de prés. [3]

Apparentés étymologiques modifier

Références modifier