Étymologie

modifier
(XVe siècle) Du latin ululare hurler ») → voir hurler.

ululer \y.ly.le\ intransitif (généralement, mais parfois transitif) 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Crier, en parlant des oiseaux de nuit.
    • L’Oiseau ramage, si son cri n’a pas obtenu un verbe particulier à une espèce ou à un genre. L’Oiseau de Proie clappe ; l’Oiseau de Nuit ulule. Le bourdonnement peut convenir aux Colibris et aux Oiseaux-Mouches ; il vaudrait mieux dire qu’ils scrépitent, onomatopée de leur screp.  (Louis Nicolardot, La Fontaine et la Comédie humaine : suivi Du langage des animaux, E. Dentu, Éditeur, Paris, 1885)
    • Je revois la maison, avec ses murs de brique, moroses, renfrognés, son perron en demi-cercle où s’étiolaient des géraniums, ses fenêtres inégales qui ressemblaient à des trous, son toit très en pente, terminé par une girouette qui ululait à la brise comme un hibou.  (Octave Mirbeau, Le Calvaire, 1887)
    • Avant d’entrer dans ma cellule
      Il a fallu me mettre nu
      Et quelle voix sinistre ulule
      Guillaume qu’es-tu devenu.

       (Guillaume Apollinaire, « Avant d’entrer dans ma cellule », in Alcools, 1913)
    • Comme il est de règle, dans l’existence, que quelque chose vienne toujours essayer de gâcher le tableau le plus séduisant, une sirène lointaine module sa plainte lugubre, et puis, d’autres, plus proches, lui répondent et enfin c’est tout Paris et sa banlieue qui semblent ululer leur désolation.  (Léo Malet, L’envahissant cadavre de la plaine Monceau, 1959, chapitre V)
Bien qu’il n’y ait pas de h au début de ce mot, les règles s’appliquent comme s’il comportait un h aspiré (pas d’élision ni de liaison).
Comme sa variante orthographique hululer.

Variantes orthographiques

modifier

Dérivés

modifier

Traductions

modifier

Hyponymes

modifier

Prononciation

modifier

Références

modifier