Français modifier

Étymologie modifier

(XVe siècle) Du latin ululare (« hurler ») → voir hurler.

Verbe modifier

ululer \y.ly.le\ intransitif (généralement, mais parfois transitif) 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Crier, en parlant des oiseaux de nuit.
    • L’Oiseau ramage, si son cri n’a pas obtenu un verbe particulier à une espèce ou à un genre. L’Oiseau de Proie clappe ; l’Oiseau de Nuit ulule. Le bourdonnement peut convenir aux Colibris et aux Oiseaux-Mouches ; il vaudrait mieux dire qu’ils scrépitent, onomatopée de leur screp. — (Louis Nicolardot, La Fontaine et la Comédie humaine : suivi Du langage des animaux, E. Dentu, Éditeur, Paris, 1885)
    • Avant d’entrer dans ma cellule
      Il a fallu me mettre nu
      Et quelle voix sinistre ulule
      Guillaume qu’es-tu devenu.

      — (Guillaume Apollinaire, « Avant d’entrer dans ma cellule », in Alcools, 1913)
    • Comme il est de règle, dans l’existence, que quelque chose vienne toujours essayer de gâcher le tableau le plus séduisant, une sirène lointaine module sa plainte lugubre, et puis, d’autres, plus proches, lui répondent et enfin c’est tout Paris et sa banlieue qui semblent ululer leur désolation. — (Léo Malet, L’envahissant cadavre de la plaine Monceau, 1959, chapitre V)

Notes modifier

Bien qu’il n’y ait pas de h au début de ce mot, les règles s’appliquent comme s’il comportait un h aspiré (pas d’élision ni de liaison).
Comme sa variante orthographique hululer.

Variantes orthographiques modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Hyponymes modifier

Prononciation modifier

Références modifier