y avoir péril en la demeure

Français modifier

Étymologie modifier

(XVIIe siècle)  Composée de y avoir et de péril en la demeure.
Note : Dans cette locution, le terme demeure est à prendre dans son sens primitif : « Il y a péril dans le fait de rester sur place. » Il s’agit de la traduction de la locution juridique latine periculum in mora.

Locution verbale modifier

y avoir péril en la demeure \j‿a.vwaʁ pe.ʁi.l‿ɑ̃ la də.mœʁ\ (se conjugue → voir la conjugaison de avoir)

  1. (Droit) Être tel que le moindre retard pourrait causer préjudice. Note d’usage : est aussi employé négativement.
    • La permission dont il s’agit, ne s’accorde que sur des motifs plausibles, dans les cas où il y a péril en la demeure, c’est-à-dire , si le retard porte atteinte aux droits du demandeurs. — (P. Lepage, Nouveau style de la procédure civile dans les cours d’appel, Hacquart, 1806, page 67)
    • Au reste, lors même que l’on pourrait prouver par écrit, comme il a été dit, que l’obligé a refusé de satisfaire à son obligation, s’il n’y a pas péril dans la demeure il convient, par bienséance, de le mettre en demeure par une sommation. — (Pierre B. Bouche, Traité de la procédure civile et des formalités des tribunaux de commerce, Garnery, 1808, page 21)
  2. (Sens figuré) (Par analogie) Être dans une situation où rien ne presse, où on ne risque rien à attendre.

Antonymes modifier

figuré

Traductions modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

Références modifier