Voir aussi : Cocher, côcher

Français modifier

Étymologie modifier

(Nom commun) Dérivé de coche (« chariot couvert, voiture »), avec le suffixe -er.
(Verbe) Dérivé de coche (« baguette » (qu’on entaillait pour marquer, compter, etc.) puis cette « entaille » elle-même »), avec le suffixe -er → voir encoche et codicille, etc.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin cocher
\kɔ.ʃe\
cochers
\kɔ.ʃe\
Féminin cochère
\kɔ.ʃɛʁ\
cochères
\kɔ.ʃɛʁ\

cocher \kɔ.ʃe\

  1. Qui permet le passage des véhicules.
    • Il peut s’agir d’un portail cocher surmonté d’une volière formant pavillon, comme au Flot, ou d’une pièce de défense, comme à La Valouine (fig. 13a, 100). — (Xavier Pagazani, La demeure noble en Haute-Normandie : 1450-1600, Presses universitaires François-Rabelais, Rennes, 2018, page 157)

Dérivés modifier

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
cocher cochers
\kɔ.ʃe\
 
Un cocher anglais d’une voiture publique en costume traditionnel. (1)

cocher \kɔ.ʃe\ masculin (pour une femme, on dit : cochère)

  1. Celui qui dirige l’attelage d’une voiture de maître ou d’une voiture publique.
    • Le cocher cherchait des chevaux de selle pour mademoiselle, pour son maître, et des chevaux pour la calèche …. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • M. de la Vablerie-Chamberlan n’aimait que la chasse ; il avait six chiens au fond de sa cour et une voiture à deux chevaux ; le père Robert, de la rue des Capucins, leur servait de cocher, de palefrenier, de domestique et de piqueur. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
    • Il allait commander à ce cocher de la voiturer jusqu'à l'hôtel de Bernage mais il fut pris d'un remords et, après avoir jeté l'adresse : […], il prit place à côté de la pauvre Solange. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 270)
    • Après, toujours par amour du cheval, il entra comme cocher dans les grandes maisons ; mais couper sa moustache l’horripilait, et il n’y resta pas. Il s’engagea chez des loueurs et, de chute en chute, devint cocher de fiacre. La première fois qu’il monta sur le siège d’un fiacre, il fut honteux comme d’une déchéance, mais plus tard il en jugeait autrement, et disait que les cochers de fiacre étaient des ouvriers, tandis que les cochers de maître étaient des domestiques. — (Neel Doff, Jours de famine et de détresse, chap. 2 : Mes parents, 1911, Éditions de la Toison d’or, 1943, page 13)
    • S'il rencontre des résistances, il allonge de terribles coups de fouet comme le cocher qui, se réveillant en sursaut, malmène l'attelage que son sommeil a émancipé. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
    • Devant une vieille voiture de louage, portant la livrée d'un cocher, Fersen les attendait. — (Évelyne Lever, Marie-Antoinette, Fayard, 1991, chapitre 25)
  2. Poisson du genre Heniochus, de la famille des poissons-papillons.
    • Peu timide, le cocher ne redoute pas la concurrence alimentaire. — (site www.reef-guardian.com)

Synonymes modifier

personne

poisson

Dérivés modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

personne qui dirige l’attelage

Traductions modifier

Verbe modifier

cocher \kɔ.ʃe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Marquer d’une coche, d’une entaille.
    • Je feuilletai Pariscope et cochai au feutre les films que je n’avais pas vus. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, pages 142-143)
  2. (Québec) Égratigner.
  3. (Ornithologie) Collectionner les espèces d’oiseaux que l’on a encore jamais aperçu.
    • On emploie le verbe « cocher » dans le sens de « voir un nouvel oiseau », et celui qui profite de l'aubaine est un « cocheur ». — (Observer les oiseaux pour les Nuls, Didier Sénécal, 2015)

Antonymes modifier

  • décocher (dans le cas de formulaires informatiques)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Paronymes modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

  • cocher sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références modifier