Voir aussi : telluré, telluro-

Français modifier

Étymologie modifier

(1798) Du latin scientifique moderne tellurium[M]. Son nom a été proposé par le chimiste prussien Martin Heinrich Klaproth qui a isolé cet élément en 1798. Comme cet élément a été découvert à la même période que le sélénium —dont le nom est dérivé du nom grec de la Lune— et que l’on rencontre ces deux éléments toujours ensemble, il a été décidé de le nommer d’après le nom de la Terre (Tellus ; la « déesse Terre ») pour rappeler le fait que la Terre et la Lune sont inséparables.

Attestations historiques modifier

  • Klappoth, chimiste de Berlin, en soumettant à l'analyse chimique la mine aurifère connue sous la dénomination de mine d'or blanche (Weiss Golderz ) aurum paradoxum, metallum vel aurum problematicum, (I) a trouvé dans ce minéral, un métal absolument différent de tous ceux connus jusqu'ici; il lui a donné le nom de tellurium faisant la suite de l’uranium et du titanium, métaux nouveaux, découverts il y a quelque temps par le même chimiste. — (Extrait d’un mémoire de Klaproth, sur un nouveau métal nommé Tellurium publié dans les Annales de chimie, tome 25, 19 janvier 1798, page 273)
  • Enfin le mémoire de M. Klaprote sur le nouveau métal qu’il vient de découvrir dans la mine d'or de Nagyan , et qu’il a nommé tellure. — (Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 1798, tome 1, page 281)

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
tellure tellures
\tɛ.lyʁ\
 
Le tellure dans le tableau périodique des éléments.

tellure \tɛ.lyʁ\ masculin

  1. (Chimie) (Indénombrable) Métal d’un blanc bleuâtre, très brillant, lamelleux et fragile. Son symbole chimique est Te et son numéro atomique 52 ; il appartient à la série des métalloïdes.
    • Le tellure a été découvert à la fin du dix-huitième siècle, dans les mines de Transylvanie.
    • Le tellure a deux degrés d’oxygénation connus, savoir : l’acide tellureux et l’acide tellurique. — (Jöns Jacob Berzelius, Traité de chimie, 1839)
    • Une estimation faite par l’IRSN conduisait à estimer les rejets à environ 10 % de ceux de Tchernobyl pour les radioéléments les plus volatils (les iodes, les césiums, les tellures). — ("Les critères de sécurité des centrales japonaises devront être réexaminés", lemonde.fr, 30 mars 2011)

Dérivés modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

  • tellure sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références modifier

Latin modifier

Forme de nom commun modifier

tellure \Prononciation ?\

  1. Ablatif singulier de tellus.