à perte
Étymologie
modifierLocution adverbiale
modifierà perte \a pɛʁt\ invariable
- En faisant une perte.
En Assyrie, en Égypte, l’intermédiarat existait, et, aussi, le prêt avec intérêt. Les paysans, manquant de blé, empruntaient des lingots d’or ou d’argent pour s’en procurer ; puis, quand il leur fallait rendre ces lingots, ils vendaient la récolte à perte, naturellement, à des trusteurs qui devinrent peu à peu maîtres du marché.
— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 172)La vente à perte est interdite en France, sauf pendant les soldes.
Travailler à perte se dit d’une entreprise dont les profits ne couvrent pas les dépenses.
Traductions
modifierPrononciation
modifier- France (Vosges) : écouter « à perte [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « à perte [Prononciation ?] »