Étymologie

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Emprunté du latin elucubrare faire à force de veilles, travailler assidûment »), de lucubrum petite lumière »). En ce sens, le mot est donné comme néologisme par Littré en 1863. Le sens de « Faire des raisonnements ou tenir des propos extravagants. » vient probablement de la variation de sens qu’a subi le mot élucubration.

élucubrer \e.ly.ky.bʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Composer un ouvrage à force de veilles et de travail. Il a toujours une nuance d’ironie.
    • Il a mis beaucoup de temps pour élucubrer ce poème épique.
    • Le jour il faisait des tours de force pour vivre, et la nuit il élucubrait un mémoire contre l’évêque de Paris.  (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
  2. Faire des raisonnements ou tenir des propos extravagants.
    • D’après lui, j’ai eu trop tôt ma promotion et cela m’a tourné la tête, j’élucubre de folles hypothèses contraires à celles de mes supérieurs hiérarchiques, et je vous en passe  (Patricia Wentworth, La Dague d’ivoire, traduction de Claude Bonnafont, 1997, chapitre XXXIII)

Apparentés étymologiques

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Synonymes

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Traductions

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Prononciation

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Références

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