Journaille
Étymologie
modifier(XXe siècle) Nom dérivé de journal, avec le suffixe -aille dans le sens péjoratif. Bien que la formation du nom soit entièrement française, ce terme est apparu dans le monde germanophone, introduit par le pamphlétaire autrichien Karl Kraus (1874-1936), sur suggestion d’Alfred von Berger, pour désigner une presse qu’il jugeait corrompue et compromise.
Nom commun
modifierCas | Singulier |
---|---|
Nominatif | die Journaille |
Accusatif | die Journaille |
Génitif | der Journaille |
Datif | der Journaille |
Journaille \ʒʊʁˈnaljə\ ou \ʒʊʁˈnaːjə\ féminin
- (Journalisme) (Nom collectif) (Péjoratif) Journaille : ensemble des mauvais journalistes.
Der Schriftsteller und Journalist Karl Kraus beleidigte seine Berufskollegen allerdings auch zu Friedenszeiten. 1902 brachte Kraus den Ausdruck „Journaille“ in Umlauf: ein französisches Wortspiel, das man am besten mit „Journalistenpack“ übersetzt. Bis heute wird der Ausdruck abwertend für Boulevardjournalisten gebraucht.
— ((allemand) Jan Ludwig, Auf die Presse!, 02 février 2019)
In den 1930er-Jahren wurde dann der Ausdruck „Journaille“ von einem Mann verwendet, der dem jüdisch geborenen Karl Kraus nicht einmal die Hand gegeben hätte. Es war der spätere Reichspropagandaminister Joseph Goebbels, der über die „jüdische Journaille“ und die „Lügenpresse“ herzog.- Cependant, l’écrivain et journaliste Karl Kraus injuriait ses collègues aussi en temps de paix. En 1902, Kraus a popularisé le terme « journaille » : un jeux de mots français que l’on traduit le mieux par « meute de journalistes ». Le terme est encore utilisé aujourd’hui de manière péjorative pour les journalistes de la presse de boulevard.
Dans les années 1930, le terme « journaille » fut utilisé par un homme auquel Karl Kraus, d’origine juive, n’aurait même pas tendu la main. C’était le futur ministre de la propagande du Reich, Joseph Goebbels, qui partit en croisade contre la « journaille juive » et la « presse menteuse ».
- Cependant, l’écrivain et journaliste Karl Kraus injuriait ses collègues aussi en temps de paix. En 1902, Kraus a popularisé le terme « journaille » : un jeux de mots français que l’on traduit le mieux par « meute de journalistes ». Le terme est encore utilisé aujourd’hui de manière péjorative pour les journalistes de la presse de boulevard.
Vocabulaire apparenté par le sens
modifierNuance : presse à sensation, à scandale
- Boulevardpresse ou Boulevard (« presse boulevardière »)
- Regenbogenpresse (« presse arc-en-ciel »)
- Revolverpresse (« presse révolver »)
- Sensationspresse (« presse à sensation »)
- Skandalpresse (« presse à scandale »)
Nuance : propagande, mensonges, compromission avec le pouvoir ou les lobbies
- Lügenpresse (« presse mensongère »)
- Systempresse (« presse du système »)
Prononciation
modifier- Allemagne (Berlin) : écouter « Journaille [ʒʊʁˈnaljə] »
Voir aussi
modifier- Journaille sur l’encyclopédie Wikipédia (en allemand)
Références
modifier- DWDS, das Digitale Wörterbuch der Deutschen Sprache, 1961-1977 → consulter cet ouvrage
- Duden, Bibliographisches Institut GmbH, Berlin Journaille → consulter cet ouvrage