Voir aussi : Français

Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Du moyen français françois, de l’ancien français franceis, du latin Franciscus (« Franc, des Francs »), dérivé de Francus (« Franc »)[1].
Synchroniquement, dérivé de France, avec le suffixe -ais.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin français
\fʁɑ̃.sɛ\
Féminin française
\fʁɑ̃.sɛz\
françaises
\fʁɑ̃.sɛz\
 
Portrait d’Anna de Noailles (1876-1933), poétesse française. (1)

français \fʁɑ̃.sɛ\ masculin

  1. Relatif à la France, ou à ses habitants, ou à sa culture.
    • Qu’a apporté le peuple français à l’histoire mondiale? Selon moi, ce n’est pas la révolution de 1789, mais un esprit chevaleresque. — (Dai Sijie, Le Complexe de Di, Gallimard, page 240)
    • Ce fut le rôle historique de Charles de Gaulle, qui avait déjà, de façon assez analogue, rendu acceptable à la bourgeoisie française l’entrée dans la coalition anti-hitlérienne aux côtés de Staline et des communistes français. — (Maxime Rodinson, Israël et le refus arabe, 1968)
  2. (Linguistique) Relatif à la langue française, au français.
    • Mais pour qu’une grammaire française soit respectée, il faut premièrement que la langue française continue à être employée et, ceux qui s’efforcent de l’empailler en conviendront, cette condition suppose l’existence d’un certain nombre de Français. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Il n'était pas indifférent que les déclarations de Rinri s'adressant à une francophone s'énoncent soit en français, soit en japonais : la langue française représentait sans doute ce territoire à la fois prestigieux et licencieux où l'on pouvait s’encanailler de sentiments inavouables. — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 75)

Dérivés modifier

Proverbes et phrases toutes faites modifier

Traductions modifier

Nom commun modifier

Singulier
français
\fʁɑ̃.sɛ\
 
Graffiti écrit en français à la bombe sur de la tôle. (1)
Le son du français : lecture d’un poème de Renée Vivien. (1)

français \fʁɑ̃.sɛ\ ou \fʁɑ̃.se\ masculin

  1. (Linguistique) Langue romane parlée entre autres en France, en Suisse, en Belgique, au Canada (Québec, Nouveau-Brunswick, Ontario) et dans plusieurs pays d’Afrique (Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal, etc.).
    • Il est une autre portion de la littérature du moyen-âge dans laquelle on voit aussi le français venir se placer à côté du latin, sans le déposséder entièrement : c’est tout ce qui se rapporte à la littérature didactique, soit morale, soit scientifique. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
    • Entrez, dis-je naturellement en français ; le français, vous le savez, étant pour nous autres Polonais une langue presque maternelle. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
    • C’est aussi avec une valeur réduite qu’on les rencontre dans les français régionaux de l’extrême ouest (picard) et de l’extrême sud (lorrain, gaumais). — (Daniel Blampain, Le français en Belgique, 1997)
    • Le français, […], est non seulement la langue naturelle de la chasse, mais celle de l’amour et de la guerre, la langue avec laquelle on séduit les femmes et l’on défie ses ennemis. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Par ailleurs, on sait que les juifs français qui s’établirent en Italie, à la suite des proscriptions du XIVe siècle, continuèrent d’écrire en français. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
    • La guerre vient juste à temps ; dix ans de plus, et c’était trop tard. Dans chacun des villages que nous avons traversés jusqu’ici les enfants ne parlent plus français. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
    • « Pourquoi veux-tu que j’apprenne une langue que tu ne sais pas ? Ça va me servir à quoi ? »
      Il répliqua :
      « Si l’on n’a appris que le français, on ne sait pas bien le français. Tu t’en rendras compte plus tard. »
      — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 254)
    • Tout le monde parlait français sur l’ordre de mon grand-père : un français lent, guttural, avec des grâces fanées et la pompe d’un oratorio. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 79)
    • Abandonnant le latin de chat-fourré, que conservent, près de deux siècles après l’ordonnance de Villers-Cotterets, ses collègues, il parle français : la langue du métier, la langue de Molière que cite Boutaric, désormais la langue internationale. — (Christian Chêne, L’enseignement du droit français en pays de droit écrit (1679-1793), Droz, 1982, page 53)
  2. (Par extension) (Éducation) Éducation à cette langue, dispensée à des élèves.
    • Une prof de français passait le permis de conduire avec comme examinateur le père d’un élève qu’elle venait de faire redoubler. — (Thomas Raphaël, La vie commence à 20h10 : Un rêve vaut bien quelques mensonges, éditions Flammarion, 2011, chapitre 12)

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Apparentés étymologiques modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Notes modifier

  • Le code de cette langue (français) dans le Wiktionnaire est fr.

Traductions modifier

Adverbe modifier

français \fʁɑ̃.sɛ\

  1. Clairement, sans détour.
    • Ne veut-elle plus coucher avec vous ? Là, parlons français, corbleu ! est-ce ça ? — (Flaubert, 1reéduc. sent., 1845)
    • — C’est-y des tableaux vivants ?…
      — Parlez donc français — dit Madame Garabis agacée.
      — (Gyp, Souvenirs de petite fille, 1928)

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

Références modifier