Français modifier

Étymologie modifier

(XIIe siècle)[1] De l’ancien français esbair[2][3], équivalent du dérivé de béer, avec le préfixe é- avec changement de conjugaison sous l’influence de baif (« ébahi, étonner »)[1].

Verbe modifier

ébahir \e.ba.iʁ\ transitif 2e groupe (voir la conjugaison)

  1. Étonner fortement, surprendre.
    • Je restai ébahi.
    • Il n’y a point là de quoi s’ébahir.
    • Puis elle souleva par ses moignons un gilet de couleur cuivrée, charmant et fort coûteux, l’étirant lentement entre ses mains silencieuses tel le chasseur d’oiseaux ébahi qui retient son souffle en contemplant l’oiseau prodigieux qu’il déploie en le tenant par le bout de ses ailes flamboyantes. — (Nabokov, traduction de Maurice Couturier, Lolita, in Œuvres romanesques complètes, t. II, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 2010, p. 932)

Traductions modifier

Prononciation modifier

  • France (Toulouse) : écouter « ébahir [ebaiʁ] »
  • France (Lyon) : écouter « ébahir [ebaiʁ] »
  • France (Somain) : écouter « ébahir [ebaiʁ] »

Anagrammes modifier

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Références modifier

  1. a et b « ébahir », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
  2. « ébahir », dans Émile LittréDictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
  3. Frédéric GodefroyDictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (esbair)

Gallo modifier

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Verbe modifier

ébahir \Prononciation ?\ 2e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’ébahir) (graphie inconnue)

  1. (Pronominal) S’écrier.

Références modifier