Parisien tête de chien, Parigot tête de veau
Français modifier
Étymologie modifier
- On trouve en 1883, sous la plume d’E. Rolland, l’expression Parisien cu [sic] de lapin.
Locution-phrase modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
Parisien tête de chien, Parigot tête de veau | Parisiens têtes de chien, Parigots têtes de veau |
\pa.ʁi.zjɛ̃ tɛt də ʃjɛ̃ pa.ʁi.ɡo tɛt də vo\ |
Parisien tête de chien, Parigot tête de veau \pa.ʁi.zjɛ̃ tɛt də ʃjɛ̃ pa.ʁi.ɡo tɛt də vo\
- Moquerie rimée à l’égard d’un Parisien de la part d’un « provincial ».
- Nous avons eu droit à quelques : « Parisiens, têtes de chien, Parigots, têtes de veau », mais aux alentours de dix ans, la possession d’un ballon arrange bien des choses. — (Joseph Joffo, Un sac de billes, 1982 [1973], pages 102-103)
- On disait à la campagne : « Parisien tête de chien !… Parigot tête de veau ! » Ça se voulait d’une ironie féroce. — (Alphonse Boudard, Mourir d’enfance, 1995, page 51)
- Je me battais presque chaque jour [à la ferme], soit pour nous défendre quand on nous appelait : « Parigot, tête de veau », soit pour corriger ceux qui me traitaient de « poil de carotte, poil de brique, tache de son ». — (Jacques Lanzmann, Le têtard, 1976, page 29)
Traductions modifier