Français modifier

Étymologie modifier

De l’arabe بُرَّكان, bourrakan (« gros camelot »)[1].
(c. 1150) barragan.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
bouracan bouracans
\bu.ʁa.kɑ̃\

bouracan \bu.ʁa.kɑ̃\ masculin

  1. (Vieilli) (Textile) Sorte de grosse étoffe de laine proche du camelot
    • Il y avait le père enfoui dans un grand habit de bouracan qui ne sortait de l’armoire que tous les dimanches. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
    • Il y a des bouracans dont la laine est teinte avant que d'être travaillée sur le métier; ce sont ceux-là que l'on nomme bouracans teints en laine. Il y en a d'autres qui se fabriquent en blanc, et que l'on teint ensuite en rouge, noir, bleu, brun , etc. Ces derniers sont appelés bouracans teints en pièce, […]. — (« Bouracans », dans le Dictionnaire universel du commerce, de la banque et des manufactures, sous la direction de M. Montbrion, 4e édition, tome 1 (A-G), Paris : chez Adolphe Delahays, 1850, page 279)
    • Elle avait une courte robe bleu sombre, à petits plis froncés sur les hanches, et une sorte de veste ou brassière en bouracan noir que fermaient, à la naissance de la poitrine, deux ou trois boutons de corne. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
    • Elle était assise sur un cachemire, et couverte d’une pèlerine de bouracan. Hors du petit manchon de chinchilla, attaché à son cou par une cordelière verte, sa main péremptoire lançait des feux bleus, avec quelque chose de bénisseur et de prophétique. . — (Michel Davet, Douce, Éditions Plon, 1940)

Variantes modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier