Étymologie

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(Siècle à préciser) Du latin cap tête »), qui a aussi donné capel (chapeau).

capeler \ka.pə.le\ transitif (Pronominal) 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Marine) Passer l’œil d’une aussière sur une bitte, relier plusieurs cordages en tête de mât.
    • L’équipage était au travail, qui capelant les drisses, qui déployant les voiles ; on sentait flotter autour du Lhaiz cette atmosphère affairée, chargée d’électricité, qui règne sur un bateau en instance de départ.  (Jack Vance, Les Maisons d’Iszm, 1954 ; traduit de l’anglais américain par Paul Chwat, 1973, page 105)
  2. (Par extension) Assujettir (un scaphandre, une voile, etc.).
    • On reconnaissait les spectateurs à ce qu’ils étaient en chandails ou en vestons, tandis que la bordée de quart avait capelé bottes et ciré.  (Roger Vercel, Jean Villemeur, Albin Michel, 1939, page 127-128)
  3. (Bretagne)(Rare) Se vêtir en parlant d'un vêtement de pluie, le boutonner, l'assujettir.
    • Je me remets instinctivement au soleil, mais j'ai capelé mon ciré.  (Lionel Dodin, Éditions Publibook, 2008)
    • Sur le pont les marins ont tous capelé cirés et suroîts.  (Jean Mabire, La Saga de Narvik, Éditions Presses de la cité, 1990)
  4. (Pronominal) (Bretagne) (Rare) Se vêtir d'un ciré, mettre un vêtement de pluie.
    • Se capeler, c'était se revêtir d'un ciré.  (Édouard Leduc, La Petite île Éd. Publibook)

Antonymes

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Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Voir aussi

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  • capeler sur l’encyclopédie Wikipédia