choser
Étymologie
modifier- Déjà utilisé en ancien français. De chose. Voir aussi la locution faire la chose.
Verbe
modifierchoser \ʃo.ze\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Faire l’amour avec.
Mais parfois, c’est parce que dans un demi-sommeil nous laissons nos mains s’égarer sur votre toison et que le désir de vous choser nous prend irrépressiblement.
— (site 2014hebdo.www7.iomedia.infomaniak.ch)Celui qui dit s’est fait choser par Jane Birkin sans préciser que c’était dans un rêve éveillé
— (site carnetsdejlk.hautetfort.com)je vois qu’il y en a un qui veut te choser!!
— (site forum.doctissimo.fr)
Prononciation
modifier- Somain (France) : écouter « choser [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifierÉtymologie
modifierVerbe
modifierchoser *\Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)
- (Droit) Accuser, porter une accusation, blâmer.
- Blâmer, gronder. Note : de là le sens moderne de « être (tout) chose », embarrassé.
Por ço ne me devez choser
— (Partonopeus de Blois, manuscrit de la Bibliothèque apostolique vaticane. 1175-1200. Fol. 40v.)
- Tourmenter.
- Faire la chose, faire l’amour.
- Lors conmencent a oreillier
Tant qu’il oïrent esveillier
Travers qui n’osoit reposer.
Sa feme conmence a choser,
Qui un poi estoit esclignie.
« Dame, fait il, ne dormez mie!
Dormirs n’est or pas de saison. — (De Haimet et de Barat et Travers)
- Lors conmencent a oreillier
- S’occuper d’une chose (sens encore vivant dialectalement).
-si je m’en vas, ce n’est pas pour l’amour de ne pas être avec toi, c’est que j’ai mon fait à choser-, ils furent distraits de leur baiser d’adieu par une assez grosse barque qui passa très près d’eux et qui se dirigeait vers les Messellettes.
— (Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer/I/7)
Dérivés
modifierRéférences
modifier- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage