Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) De dé- et de culotter.

Verbe 1 modifier

déculotter \de.ky.lɔ.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Dépouiller de la culotte et par extension du pantalon.
    • Elle se fit déculotter avant le début de la fessée.
    • Monsieur l’curé a des culottes
      Des culottes de velours noir
      Des culot– papa
      Des culot– maman
      Des culottes de velours noir.
      — (Le Vieux Curé de Paris, chanson)
    • Et il arriva à Lapoulle un accident, un tel bouleversement d’entrailles, qu’il se déculotta, sans avoir le temps de gagner la haie voisine. — (Émile Zola, La Débâcle, 1892)
    • Pinchard. — Tu ne comprends pas le français ? Je te dis : déculotte-toi !
      Victor,
      interloqué. — Mais, monsieur le Major…
      Pinchard. — Quoi ! C’est ma femme qui te gêne ? Fais pas attention, elle est sourde !
      — (Georges Feydeau, Le Dindon, 1896)
  2. (Par analogie) Ôter son chapeau.
    • Braver la vacherie des gens, c’est bien, mais les forcer à la reconnaître, à saluer, à se déculotter la tête, ce serait encore plus drôle. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Livre de Poche, pages 27-28)
  3. (Par analogie) Ôter la peau ; dépouiller.
    • La rainette, atteinte en plein flanc, écartait les pattes […]
      — Faut l’attraper, proposa Lebrac. Avec une perche on l’amènera tout doucement jusqu’au bord : ensuite de quoi on la déculottera et on la fera cuire sur la braise pour la boulotter.
      — (Louis Pergaud, Un sauvetage, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
  4. (Sens figuré) Faire avouer.
  5. (Par extension) Révéler en public.

Verbe 2 modifier

déculotter \de.ky.lɔ.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Ôter la couche noirâtre ou brunâtre qui s’est formée dans une pipe, dans une marmite, etc.

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier