Français modifier

Étymologie modifier

(Nom commun 1) (Diminutif) de diable avec le suffixe -ette.
(Nom commun 2) Déformation de diabète, par paronomase.

Nom commun 1 modifier

Singulier Pluriel
diablette diablettes
\dja.blɛt\

diablette \dja.blɛt\ féminin

  1. (Rare) Créature démoniaque, diable femelle.
    • Les diables et diablettes entrent de différents côtés, très-gaiement, en dansant aussi - Gigue générale et infernale. — (Lambert-Thiboust, L’omelette du Niagara, 1859)
  2. (Péjoratif) Femme démoniaque.
    • C’est une monstre, une diablette, qui tient des riches ses atours. — (Paul Fort, Ballades françaises, vol. 21, 1917)
  3. (Affectueux) Fille espiègle, malicieuse.
    • Pendant ce temps, le Toulouse-Lautrec est rapidement adjugé au père de ma diablette. — (Claude Seignolle, Invitation au château de l’étrange, 1969)

Synonymes modifier

  • diablesse (Plus courant) - surtout pour le premier et deuxième sens
  • diablotine - pour le troisième sens

Nom commun 2 modifier

Singulier Pluriel
diablette diablettes
\dja.blɛt\

diablette \dja.blɛt\ féminin

  1. (Nosologie) Diabète - s’emploie souvent par manque de connaissance de la maladie.
    • Des palpitations compliquées d’une rétention d’urine l’effrayèrent bientôt. Diable ! allait-il avoir la diablette ?— (Joseph Voisin, Les granulés in Le Populaire, no. 3140, 13 septembre 1930)
    • Je veux pas être à côté de Lisa, pleurniche-t-il, j’ai peur d’attraper la Diablette et je pourrais plus manger de bonbons ! Alors là, c’est la franche rigolade. Tout le monde sait à l’école que la maladie de Lisa ne s’attrape pas. — (Karine Marchand, Lisa et le bobo sucré, 2003)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Moyen français modifier

Étymologie modifier

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Nom commun modifier

diablette *\Prononciation ?\ féminin

  1. (Mycologie) Sorte de champignon comestible.
    • […], vous n’avez jamais fait une vie ſi douce ni moins ennuyeuſe que cette ſolitude, où vous paſſiez le tems à tracer des plans des maiſons & cartes du Païs, […], à cueiller vos ſalades, les herbes de vos potages, & des champignons, columelles & diablettes que vous accomodiez vous-mêmes, […]. — (Maximilien de Béthune, Les Œconomies royales de Sully, 1586)
      Vous n’avez jamais eu une vie si douce et moins ennuyeuse que cette solitude, où vous passiez le temps à tracer des plans des maisons et cartes du Pays, à cueillir vos salades, les herbes de vos potages, et des champignons, colombette et autres espèces, que vous assaisonniez vous-mêmes.

Références modifier