empiéter
FrançaisModifier
ÉtymologieModifier
- (XIIe siècle) Avait le sens de « fouler aux pieds, vaincre » en ancien français, aussi celui de « donner un pied » : empiéter une colonne.
- Dérivé parasynthétique [1] de pied avec les affixes en-, -er → voir empieter en ancien français.
Verbe Modifier
empiéter \ɑ̃.pje.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Usurper dans ou sur la propriété d’autrui.
- Il a empiété sur moi plus de cinq mètres.
- Ce laboureur empiète tous les ans quelques sillons sur la terre de son voisin.
- Vous avez empiété sur mon terrain.
- (Par analogie) S’étendre, déborder sur, se dit principalement des eaux qui viennent à couvrir un terrain voisin.
- La mer empiète sur les côtes.
- La rivière empiète tous les jours de ce côté.
- (Sens figuré) S’arroger, exercer sur quelqu’un ou sur quelque chose des droits qu’on n’a pas.
- Vous avez empiété sur ma charge, sur mon emploi, sur mes attributions.
- Le pouvoir législatif ne doit pas empiéter sur l’exécutif.
DérivésModifier
TraductionsModifier
Usurper dans ou sur la propriété d’autrui. (1)
(Par analogie) S’étendre, déborder sur, se dit principalement des eaux qui viennent à couvrir un terrain voisin. (2)
(Sens figuré) S’arroger, exercer sur quelqu’un ou sur quelque chose des droits qu’on n’a pas. (3)
PrononciationModifier
- France (Lyon) : écouter « empiéter [Prononciation ?] »
AnagrammesModifier
→ Modifier la liste d’anagrammes
RéférencesModifier
- [1] « empiéter », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- « empiéter », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (empiéter), mais l’article a pu être modifié depuis.