farcer
Français modifier
Étymologie modifier
- De farce.
Verbe modifier
farcer \faʁ.se\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Vieilli) Rire, plaisanter, faire des farces.
- (Vieilli) Mettre en farce, railler dans une farce.
- Molière, que bien connaissez
Et qui vous a si bien farcés,
Messieurs les coquets et coquettes. — (Poésies de Chapelle) Paillardin. — C’est une farce, hein ? C’est une farce !…
— (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
Pinglet. — Une farce ! Est-ce que j’ai l’air de farcer, Monsieur ?- Le patron croyait lui avoir rendu service en le présentant au journaliste de Paris-Midi ? Celui-ci était persuadé qu’il faisait un acte de bonté en acceptant d’inviter Jean à sa table ? Ils étaient farcés tous les deux ! — (Georges Simenon, L’Âne rouge, Fayard, 1933, chapitre 10)
- Molière, que bien connaissez
Traductions modifier
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « farcer [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « farcer [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « farcer [Prononciation ?] »
Références modifier
- « farcer », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
Ancien français modifier
Étymologie modifier
- De farce (« mélange, intermède introduits dans la liturgie comme de la farce dans un mets, dans une viande, et qui, émancipés de la liturgie, sont à l'origine du théâtre médiéval ; intermède comique dans un spectacle, notamment au cours des mystères »).
Verbe modifier
farcer \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)
- Imaginer un intermède, une chose plaisante.
- Railler.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Dérivés modifier
Dérivés dans d’autres langues modifier
- Français : farcer
Références modifier
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage