Français modifier

Étymologie modifier

De farce.

Verbe modifier

farcer \faʁ.se\ intransitif ou transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Vieilli) Rire, plaisanter, faire des farces.
  2. (Vieilli) Mettre en farce, railler dans une farce.
    • Molière, que bien connaissez
      Et qui vous a si bien farcés,
      Messieurs les coquets et coquettes.
      — (Poésies de Chapelle)
    • Paillardin. — C’est une farce, hein ? C’est une farce !…
      Pinglet. — Une farce ! Est-ce que j’ai l’air de farcer, Monsieur ?
      — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
    • Le patron croyait lui avoir rendu service en le présentant au journaliste de Paris-Midi ? Celui-ci était persuadé qu’il faisait un acte de bonté en acceptant d’inviter Jean à sa table ? Ils étaient farcés tous les deux ! — (Georges Simenon, L’Âne rouge, Fayard, 1933, chapitre 10)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

Ancien français modifier

Étymologie modifier

De farce (« mélange, intermède introduits dans la liturgie comme de la farce dans un mets, dans une viande, et qui, émancipés de la liturgie, sont à l'origine du théâtre médiéval ; intermède comique dans un spectacle, notamment au cours des mystères »).

Verbe modifier

farcer \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

  1. Imaginer un intermède, une chose plaisante.
  2. Railler.

Dérivés modifier

Dérivés dans d’autres langues modifier

Références modifier