Français modifier

Étymologie modifier

De graveleux « qui contient de la gravelle », où gravelle, dérive de gravier, au sens « calcul de la vessie », à partir de de grève. Le terme gravelure se trouve dès 1765 chez Diderot au sens de « licencieux » par analogie de pénibilité à la conscience, à l’instar de la gravelle et de ses maux physiologiques.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
gravelure gravelures
\ɡʁa.vlyʁ\

gravelure \ɡʁa.vlyʁ\ féminin

  1. Propos, discours licencieux.
    • Il y a bien des gravelures dans ce vaudeville.
    • Puis elle se retraça d’autres jours plus sérieux, où, initiée par sa mère à de mystérieuses pensées, elle s’était éloignée des folles bergères qui se réunissaient pour conjurer la peur et pour chanter des refrains assez lestes, gravelures rustiques qui sont marquées, air et paroles, au coin du dix-huitième siècle. — (George Sand, Jeanne, 1844)
    • Protégé par cette pure tendresse contre les gravelures de certains contes du dix-huitième siècle qui lui tombèrent entre les mains, il se plut surtout à s’enfermer avec elle dans les utopies humanitaires que de grands esprits, affolés par la chimère du bonheur universel, ont rêvées de nos jours. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
    • Dans la partie verbale des tendances pareilles ont pour signe l’emploi de la gravelure et du calembour. — (Henri Ouvré, Les formes littéraires de la pensée grecque, 1900)

Synonymes modifier

Apparentés étymologiques modifier

Prononciation modifier

Références modifier