Étymologie

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(Vers 1135) Dérivé de grève, avec le suffixe -ier, sous son ancienne forme grave (fin XIIe siècle), du pré-latin *grava.

Nom commun

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Singulier Pluriel
gravier graviers
\ɡʁa.vje\

gravier \ɡʁa.vje\ masculin

 
Du gravier fluvial (sens 1).
  1. (Géologie) Roche détritique à éléments assez gros (sables grossiers et cailloux), d’origine fluviatile ou littorale.
    • Samedi dernier, – répliqua M. Smallways, – j’ai été obligé de ramasser trois brouettées de gravier dans mes pommes de terre… trois brouettées de lest qu’ils nous ont versées sur la tête. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 6 de l’édition de 1921)
    • La Garonne devenant divagante multiplie, à loisir, les « gaules » ou « gaures », c'est-à-dire ses bras, et les « îles », résultant de l’atterrissement des graviers vite envahis par la végétation spontanée et bientôt exhaussées par la rétention du limon. — (Une histoire de la Garonne, sous la direction de Janine Garrisson-Estebe et de Marc Ferro, collection Des fleuves & des hommes, Paris : chez Ramsay, 1982, page 408)
  2. (Jardinage, Maçonnerie) Ensemble de petits cailloux servant au revêtement des allées, dans un jardin, etc.
  3. (Spécialement) Pierres concassées, de diamètres de 0,5 à 4 cm, servant au revêtement des chemins carrossables non asphaltés, et au remplissage de volumes pour lesquels on désire que l’écoulement d’eau soit maximal.
    • Le cri du gravier sous ses bottines, dans le silence, la fit tressaillir. — (Pierre Louÿs, Psyché, 1927, p.136)
    • En remontant le vieil escalier de bois, il entendit comme un bruit de bottes sur les graviers au-dessus de lui. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 239 de l’édition de 1921)
  4. (Vieilli) (Médecine) Concrétions assez grosses analogues à de petites pierres qui se forment dans les reins ou dans la vessie.
  5. (Terre-Neuve) (Pêche) Personne chargée d’étaler et de faire sécher la morue ou d’autres poissons sur les graves, les terrains caillouteux du rivage[1].
    • Mais la vie du gravier, qu'il fût mousse ou novice, était très fatigante, comme en témoignent les mémoires de Pléville Le Pelley, qui avait travaillé à Terre-Neuve comme mousse à l'age de 12 ans. — (Gary Reginald Butler, Histoire et traditions orales des Franco-Acadiens de Terre-Neuve, Éd. Septentrion, 1995)

Synonymes

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Dérivés

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Traductions

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Hyperonymes

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Prononciation

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Homophones

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Anagrammes

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Voir aussi

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  • gravier sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références

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  1. Georges Berteau, Il y a un siècle, les petits métiers de la mer, éd. Ouest France, 2011, page 63 à 66

Forme de verbe

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gravier \ɡʁaˈviːɐ̯\

  1. Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de gravieren.
 

Étymologie

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Nom commun

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gravier *\Prononciation ?\ masculin

  1. Gravier, sable.

Références

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