Étymologie

modifier
(1050) Attesté sous la forme herberger en ancien français[1] ; du vieux-francique heribergôn (« donner un gîte ») (→ voir auberge), apparenté au latin médiéval heribergo « campement » (attesté dans les Gloses de Reichenau, VIIIè s), à beherbergen en allemand, herbergen en néerlandais.

héberger (h muet) \e.bɛʁ.ʒe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Recevoir chez soi, loger et nourrir.
    • Crispée de jalousie, elle observait le manège de Régine qui, à la fin de la soirée, jouant les étonnées, prétexta que le dernier train pour le Vésinet était depuis longtemps parti pour me prier de l’héberger dans mon studio. — (Bernard Demory, Au temps des cataplasmes: document — 1944-1968, la France d'avant la télé, Ginkgo Éditeur, 2003, page 275)
    • Elle est invitée par une connaissance qu’elle a hébergée à Paris l’été précédent. Beryl la reçoit dans son appartement de l’Upper East Side, le quartier le plus chic de Manhattan. — (Julia Deck, Ann d’Angleterre, chapitre 18, Le Seuil, Paris, 2024, page 186)
  2. Accueillir dans ses locaux.
    • On pouvait même admettre que si elle y hébergeait gratis le pauvre ménage du gars aux biques, c'était afin d'empêcher les gens trop curieux de s'introduire dans la maison […]. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 131)
    • La Maison Régionale de la Mer héberge déjà le Cépralmar, le Centre d'études et de promotion des activités lagunaires et maritimes. — (guide Petit Futé Tourisme fluvial 2017/2018)

Dérivés

modifier

Apparentés étymologiques

modifier

Traductions

modifier

Prononciation

modifier

Références

modifier