Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Du latin hiemalis (« d’hiver »).

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin hiémal
\je.mal\
hiémaux
\je.mo\
Féminin hiémale
\je.mal\
hiémales
\je.mal\
 
La beauté hiémale du mont Strymba en Ukraine (1)

hiémal \je.mal\

  1. Qui appartient à l’hiver.
    • Les petits ifs du cimetière
      Frémissent au vent hiémal,
      Dans la glaciale lumière.
      — (Paul Verlaine, Sub urbe, Vanier, 1902, page 47)
    • Sous le dôme central aux sept arches de terre de la taupinée, Nyctalette s’éveillait du long sommeil hiémal consécutif à une interminable errance par la solitude froide de ses galeries. Une tiédeur caressait sa peau, la glaise était plus molle et la joie nerveuse qui secouait de sa demi-léthargie son corps amaigri lui disait que la vie normale, longtemps interrompue, allait reprendre avec cette chaleur. — (Louis Pergaud, De Goupil à Margot (1910), Mercure de France, 1911, pages 75-78)
    • En même temps la vie s’éveille dans le Marais. Les fermes sortent de leur léthargie hiémale ; un peuple de travailleurs se presse, va, vient, bine, sarcle, bêche, entasse dans les hottes et sur les chariots les succulents produits de ces glèbes marneuses qui cachaient en elles une sève si puissante. — (Charles Le Goffic, L’Âme bretonne, Honoré Champion, 1910, page 113)
    • Lorsqu’il en parla à son père, ce dernier n’y vit que des aspects négatifs, comme si la passion si étrange de son fils pour la neige lui avait rendu la saison hiémale encore plus terrifiante. — (Maxence Fermine, Neige, 1999, page 23)
  2. (En particulier) (Botanique) Qualifie des plantes qui croissent en hiver.
    • Arrivé dans cette ville, en Octobre 1775, nous commençâmes nos recherches sans perdre un seul jour; nous collectâmes les plantes automnales et hiémales, savoir; les mousses, les lichens et les champignons. — (Jean-Emmanuel Gilibert, Le calendrier de flore pour l’année 1778 autour de Grodno et pour l’année 1808, autour de Lyon, Lyon : chez Amable Leroy, 1809, p. 49)
    • Notre Crassulacée, faisions-nous observer alors, exposée en été à la plus grande chaleur extérieure comme les autres plantes grasses, poussait avec vigueur et nous donnait l’espoir d’une riche floraison hiémale ou d’hiver; mais cet espoir se trouvait complètement déçu : […]. — (Abbé Brou, « Crassula lactea », dans la Revue horticole, Librairie agricole de la Maison rustique, 1869, page 458)

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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