houp
Étymologie
modifier- (Interjection) (1652) houp ; (1828-29) hop ! Voir houper.
- (Nom commun) (Siècle à préciser) Mot issus des langues austronésiennes de Nouvelle-Calédonie (xhup en bwatoo, hou en paicî…).
Interjection
modifier- Sert pour appeler ou houper quelqu'un, ou pour exciter un cheval.
— Fichtre ! ça n’a pas été sans peine ! murmura madame Gabin. Allons, houp ! maintenant que le plancher est débarrassé !
— (Émile Zola, La Mort d’Olivier Bécaille, 1879)Au coin de la rue il y eut un tout petit gosse. Berthe, aux trois quarts en danse, faisait le balancier comme un danseur à la corde. Elle lui passa la jambe par-dessus la tête en disant : Et houp ! Le gosse se mit à rire, Berthe se baissa pour l’embrasser et dit : Qu’il est gentil !
— (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 174)Enfin mettez-vous autour du cou ce serpent floconneux qui vous donne l’air d’avoir passé la tête à travers un édredon. Et houp !
— (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
Variantes orthographiques
modifierNom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
houp | houps |
(h aspiré)\up\ |
Traductions
modifier- Conventions internationales : Montrouziera cauliflora (wikispecies)
Prononciation
modifier- France (Vosges) : écouter « houp [Prononciation ?] »
Homophones
modifierParonymes
modifierAnagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
modifier- houp sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
modifier- « houp », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
- Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (houp)