Étymologie

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Du latin invocare (« appeler au secours »), de voco (« appeler »), de vox (« voix »).

invoquer \ɛ̃.vɔ.ke\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Appeler à son secours, à son aide, par une prière.
    • Répétez avec la Vénérable Jeanne de Matel :
      « Vierge sainte, l’abîme d’iniquité et de bassesse invoque l’abîme de force et de splendeur, pour parler de votre suréminente gloire. » Hein, est-ce assez bien tourné ? notre ami.
      — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • Il serait bon encore d'invoquer la protection du grand thaumaturge vers qui des milliers et des milliers de pèlerins venaient de toutes les provinces, de toutes les nations. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Les poètes invoquent souvent Apollon, les muses et les autres divinités de la Fable.
    • Invoquer le secours, l’aide, la clémence, de quelqu’un.
  2. (Sens figuré) Citer en sa faveur ; en appeler à.
    • Invoquer une loi, un témoignage, une autorité, le droit commun.
  3. (Sens figuré) Mettre en avant pour expliquer un insuccès.
    • Si la réussite d'un pétanquiste chevronné est imputable à sa capacité technique, il en va autrement de l'échec. Celui-ci est attribué à des causes extérieures au joueur, qui pour l'expliquer invoque la « déveine ». — (Hélène Vouhé, « Le métal, ça s'travaille : La pétanque, ou comment la technique transforme un monde régi par la chance », dans Jeux rituels: dédiés à la mémoire d'Éric de Dampierre et en hommage à sa vision de la recherche, Paris : Centre d'études mongoles & sibériennes/ Librairie C. Klincksieck, 2000, p. 358)

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Voir aussi

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Références

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