ligne de démarcation

Étymologie

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De ligne et démarcation, emprunt à l'espagnol demarcación.

Locution nominale

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Singulier Pluriel
ligne de démarcation lignes de démarcation
\liɲ də de.maʁ.ka.sjɔ̃\

ligne de démarcation \liɲ də de.maʁ.ka.sjɔ̃\ féminin

  1. Toute ligne tracée sur une carte, etc., pour marquer les limites de deux territoires, de deux propriétés.
    • «Récemment, l'armée nord-coréenne a érigé des murs, creusé le sol et construit des routes dans certaines zones situées entre la ligne de démarcation militaire (MDL) et la ligne de démarcation nord de la DMZ», a déclaré la source militaire, selon Yonhap, samedi, qui a ajouté ne pas savoir exactement ce qu'ils construisaient. — (Le Figaro avec AFP, « La Corée du Nord construit des routes et des murs dans la zone démilitarisée, selon l'agence sud-coréenne », Le Figaro, 15 juin 2024)
    • (Sens figuré) Tracer une ligne de démarcation entre le pouvoir administratif et le pouvoir judiciaire.
    • (Sens figuré) La ligne de démarcation qui sépare la physique de la chimie.
    • (Sens figuré) Il avait toujours l’impression que la ligne de démarcation entre la réalité et le rêve était imprécise, s’effaçait à chaque instant davantage. — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 20)
    • (Sens figuré) J’ai découvert l’antagonisme hutu et tutsi, infranchissable ligne de démarcation qui obligeait chacun à être d’un camp ou d’un autre. — (Gaël Faye, Petit Pays, Grasset, 2016, page 136)
  2. (En particulier) (Histoire) Durant la Seconde Guerre mondiale, limite entre la France occupée et la France du régime de Vichy.
    • Ils ont été faits prisonnier en franchissant la ligne de démarcation.
    • Une de ses grand-mères n’était pas très catholique et bien que Français de naissance, de cœur, de culture et de carte d’identité, il portait un nom polonais. Il remplissait ainsi assez bien les conditions requises pour avoir des ennuis, aussi avait-il choisi de rester au sud de la ligne de démarcation, côté du moindre mal. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 93)

Traductions

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Voir aussi

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Références

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