Français modifier

Étymologie modifier

Abréviation inclusive de dessinateur/dessinatrice. composé de locuteur et de locutrice.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
locuteur·ice locuteur·ices
locuteur·ice·s
\lɔ.ky.tœʁ.ʁis\
ou \lɔ.ky.tœʁ u lɔ.ky.tʁis\
\lɔ.ky.tœʁ.ʁis\
ou \lɔ.ky.tœʁ e lɔ.ky.tʁis\

locuteur·ice \lɔ.ky.tœʁ.ʁis\ ou \lɔ.ky.tœʁ u lɔ.ky.tʁis\

  1. (Variation diaéthique) Personne non-binaire capable de s’exprimer dans une langue donnée.
  2. (Variation diaéthique) Personne sans détermination de son genre capable de s’exprimer dans une langue donnée.
    • Penser les liens entre langage et inégalités, c’est partir du constat que les locuteur·ice·s parlent, écrivent, communiquent de diverses manières, utilisant des langues, des variétés de langues, des styles interactionnels, des pratiques communicationnelles, des accents, des manières de dire différents. — (Duchêne, A. (2021). Inégalités. Langage et société, , 175-178. https://doi.org/10.3917/ls.hs01.0176 → lire en ligne)
    • S’il existe diverses études qui comparent les F0 moyennes de locuteur·ice·s de différentes langues (p. ex. Traunm ller Eriksson 1995) peu d’études ont pris comme objet les variations intra-individuelles de bilingues lors du passage d’une langue à l’autre et analysé les éventuelles différences genrées dans ces variations. — (Erwan Pépiot, Aron Arnold. Étude des variations de fréquence fondamentale relatives au genre chez des bilingues Anglais/Français. XXIIe Journées d’Études sur la Parole, Jun 2018, Aix-En-Provence, France. pp. 178-186, → lire en ligne)
    • Un·e locuteur·ice, lorsqu’iel parle ou écoute, se fait une certaine idée de la situation dans laquelle iel se trouve ainsi que de sa relation d’interlocution. — (Him-Aquilli, M. (2021). Rendre compte du tacite grâce à la fonction métapragmatique. Le cas d’une mise en accusation en assemblée générale anarchiste. Langage et société, 172, 69-94. https://doi.org/10.3917/ls.172.0071 → lire en ligne)
    • Ces cooccurrences et le cotexte permettent de supposer raisonnablement d’une part que les formes sont considérées (par læ locuteur·ice) comme épicènes (elles auraient sinon porté une marque d’alternance), et d’autre part qu’elles dénomment des individus relativement au genre qu’ils performent, donc indépendamment de leur genre prescrit, et de surcroît en rupture avec la binarité prescrite de genre (PGX). — (Alice Coutant. (Mé)genrer les gen(re)s dérangeants : de l’hétérocisnormativité de la bicatégorisation masculin/féminin en français. Linguistique. Université Paris Cité, 2019. Français. → lire en ligne)

Synonymes modifier

Traductions modifier