loquedu
Étymologie
modifierAdjectif
modifierSingulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin | loquedu \lɔk.dy\
|
loquedus \lɔk.dy\ |
Féminin | loquedue \lɔk.dy\ |
loquedues \lɔk.dy\ |
loquedu \lɔk.dy\ masculin
Variantes orthographiques
modifierTraductions
modifierNom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
loquedu | loquedus |
\lɔk.dy\ |
loquedu \lɔk.dy\ masculin (pour une femme, on dit : loquedue)
- (Populaire) Personnage qui est vêtu de loques, de haillons, mendiant.
Pimpon pimpon, parvenus sur site, les preux chevaliers du feu ont gafé un véhicule de marque Audi en flammes, dans lequel se prélassait un loquedu sans vie.
— (Pascal Jahouel, Dur à cuire !, 2021)Le « sous-off » Coutard […] s’agace : « Les curés obligeaient les montagnards viets à porter des vestes et leurs femmes des soutifs, c’était n’importe quoi. Habillés, ils avaient l’air barbare, de loquedus. »
— (Arnaud Vaulerin, « Coutard l’Asiate », dans Libération, vendredi 5 novembre 2010, page 37)- Gérard Lanvin.— J’me suis pas arraché de taule pour faire fantasmer les loquedus.
Miou-Miou. — Loquedus? Et vous, vous vous êtes regardé, avec vos petites pompes jaunes. (Film de Georges Lautner, Est-ce bien raisonnable ?, 1981) Dans un bled, paumés, à perpète Vivaient deux loquedus sans fric
— (Marcus, « Quinze fables », 1947, page 4)[...] tous ces loquedus qui débarquent, ça remonte pas le niveau, ni le moral. La plupart ils sont abrutis, hilares, édentés, nauséabonds, ils nous ramènent des morbacs et des poux.
— (Alphonse Boudard, L’Hôpital : Une hostobiographie, Éditions de la Table Ronde, 1972, page 54)
- (Argot) Personne minable.
— Loquedu ! Besogneux ! Populiste ! tempêta un conducteur imaginatif avant de repartir.
— (René Fallet, Paris au mois d’août, Denoël, 1964, Le Livre de Poche, page 50)
- (Argot) Personne dangereuse.
Traductions
modifierPrononciation
modifier- Nancy (France) : écouter « loquedu [Prononciation ?] »