Français modifier

Étymologie modifier

Emprunté à l'italien medicastro, de même sens, dérivé péjoratif de medico (« médecin »).

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
médicastre médicastres
\me.di.kastʁ\

médicastre \me.di.kastʁ\ masculin et féminin identiques

  1. Médecin ignorant et hâbleur.
    • À cette époque (1856), une médicastre sans aucun diplôme avait su capter la confiance des malades qui se rendaient en foule à ses consultations. — (Lyon médical: organe officiel de la Société médicale des hôpitaux de Lyon et de la Société médico-chirurgicale des hôpitaux de Saint-Étienne, 1895)
    • De même qu’une lèpre, l’avidité du siècle ravageait l’Église, courbait des moines sur des inventaires et des factures, transformait les supérieurs en des confiseurs et des médicastres, les frères lais et les convers, en de vulgaires emballeurs et de bas potards. — (Joris-Karl Huysmans, À rebours, 1884)
    • On était enclin déjà, je pense, à juger la qualité et la compétence d'un médecin par le prix qu'il fait payer : plus il prend cher, et plus il doit être savant. Ce critérium s'applique encore davantage aux médicastres, aux voyantes et aux charlatans. — (Revue de Saintonge & d'Aunis, 1908, volume 28, page 90)
    • Anthime propose d’envoyer quérir un oculiste ; mais Marguerite connaît de réputation les médicastres italiens, et ne veut "pour rien au monde" en entendre parler. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
    • Un infâme petit médicastre qui habitait naguère Hanovre et qui a déménagé un peu plus au sud pour fonder un sanatorium de quatre sous dans le Harz. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Démon pourpre, 1932)

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

Modifier la liste d’anagrammes

Références modifier