mutin

Français

(1470)^[1] Dérivé de meute, avec le suffixe -in.

mutin \my.tɛ̃\

Espiègle, badin, moqueur.
- La vie et la jeunesse étalaient leurs trésors sur ce visage mutin. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- La seconde personne était une jeune fille ou plutôt une enfant de quinze ans, à la mine mutine et éveillée, au nez retroussé et au regard hardi. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
Qui est séditieux, révolté, qui participe à une mutinerie.
- Arrivé rue des Cuirassiers les soldats firent entendre raison aux mutins […] — (L'Espérance (Perpignan) du 4 janvier 1882)

Espiègle, badin, moqueur (1)

Qui est séditieux, révolté, qui participe à une mutinerie. (2)

Singulier	Pluriel
mutin	mutins
\my.tɛ̃\

mutin \my.tɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : mutine)

Celui qui est espiègle, badin.
- Faire le mutin.
Celui qui participe à une mutinerie.
- Les mutins durent se soumettre.
- Comme un mutin mis aux fers, je restais immobile, et même l’arrivée d’un boulet rouge n'aurait pu parvenir à me faire avancer ou reculer. — (Michel Leiris, Aurora, 1946)