Étymologie

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(XVIe siècle) Du latin petasus, issu du grec ancien πέτασος, petasos.

Nom commun

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SingulierPluriel
pétase pétases
\pe.tɑz\
Dessin de pétases (1)
Statue de Hermès coiffé d’un pétase (2)

pétase \pe.tɑz\ masculin

  1. (Antiquité) (Habillement) Chapeau rond à larges bords et à fond bas, qui était en usage pour se protéger du soleil et des intempéries.
    • Il reçut avant de partir des ailes et des talonnières, ainsi que le Pétase, dont lui fit présent Mercure, pour l’aider à traverser les airs. Vulcain l’arma d’un harpê, sabre recourbé, d’un métal très-dur.  (Charles-François Dupuis, Origine de tous les cultes ou Religion universelle, tome 3, Paris : chez H. Agasse, an III, page 88)
    • Il cabriolait devant eux, descendant en direction du trou de quarante pieds, faisant voleter ses mains comme des ailes, sautant agilement, pétase de Mercure palpitant dans le vent frais qui rabattait sur eux ses cris brefs doiseletdoux.  (James Joyce, ULYSSE, Gallimard, 2004, page 31)
    • Le Mercure régnait alors. C’était notre Mecque. Le moindre volume, la plus mince plaquette, ornés sur la couverture du pétase et du caducée, nous étaient tabous.  (Émile Henriot « "Souvenirs sans fin", d’André Salmon », Le Monde, 4 mai 1955)
  2. (Spécifiquement) (Mythologie grecque, Art) Couvre-chef généralement ailé porté par les représentations du dieu Hermès ou de Mercure.
    • Le grand pétasite ne passe pas inaperçu avec ses grandes feuilles arrondies qui lui valent son nom de chapelière. Les plus érudits y voient un pétase, couvre-chef des bergers de la Grèce antique ou bien du dieu Hermès.  (Luc Menapace, Le grand pétasite, Herbier de Gallica, 15 avril 2024  lire en ligne)
  3. (Par extension) (Habillement) Chapeau, même dans un contexte moderne.
    • Il l’a reconnu immédiatement à son pétase dégoulinant, au velours côtelé de son pantalon déjà trempé.  (Jacques Ouvard, S.O.S. frère Boileau, Librairie des Champs-Élysées, 1971, chapitre premier)
    • J’étais tellement fébrile que j’aurais mis la main sur le premier pétase venu.  (Jack London, « Le Trimard », traduction de Marc Chénetier, in Romans, récits et nouvelles, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », volume II, 2016, page 147)

Synonymes

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Apparentés étymologiques

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Hyperonymes

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Vocabulaire apparenté par le sens

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Voir aussi

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  • pétase sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

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