Français modifier

Étymologie modifier

 Composé de passer et de Québec.
Dérivation de l’expression passer un sapin, qui veut dire la même chose. Allusion à une certaine vision des Québécois par eux-mêmes, selon laquelle ce peuple s’est fréquemment fait duper, sur les plans politique et commercial.

Locution verbale modifier

passer un Québec \pɑ.se œ̃ ke.bɛk\ (se conjugue → voir la conjugaison de passer)

  1. (Québec) (Rare) Escroquer, tromper. Note : Le plus souvent utilisé à la forme passive « se faire passer un Québec ».
    • Et, moi, je trouve que c’est dangereux d’essayer de passer un sapin ou de passer un Québec aussi rapidement à la population. — (Assemblée nationale du Québec, Journal des débats, 7 juin 1993)
    • Alors là, ils ont dit au syndicat, on va aller jusqu’à la Cour suprême et mieux, on va vous régler ça par une loi, une petite vite de fin de session, d’où l’expression, M. le Président, « se faire passer un Québec », que tout le monde connaît dans la province. Quand on se fait jouer un tour, un sale tour, une petite vite… Il y a plusieurs termes, on dit : s’en faire passer une petite vite, se faire passer un sapin, et l’expression encore plus populaire, c’est : se faire passer un Québec. — (Assemblée nationale du Québec, Journal des débats, 12 décembre 1990)

Synonymes modifier

→ voir arnaquer

Traductions modifier

Prononciation modifier