Étymologie

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Dénominal de salope.

saloper \sa.lɔ.pe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Très familier) Faire un mauvais travail, bâcler.
    • Mais je représentais mon pays, la France, hors de question de saloper le travail. Je limai Rachel, jouant de ses cordes vocales qui rendirent le son le plus troublant qui soit. — (Bertrand Latour, Un milliard et des poussières, 2008)
  2. (Familier) (Très familier) Salir.
    • Heureusement, on ne les habillait jamais en dimanche qu’au dernier moment ; ils auraient salopé leurs habits propres aussi bien. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 111)
    • Je ne prie pas. M’agenouiller salope mes bas Nylon. — (Billy Wilder, Le Gouffre aux chimères, 1951)
    • 30 janvier 42 – Je vais perdre mon autorité en annonçant en classe cet incident grotesque. Mais comment expliquer autrement ces cahiers salopés ? Oh ! n’insultez pas un professeur qui tombe. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 200)
    • Malgré un certain enlaidissement du Bocage aux haies en partie cassées par les bulldozers, aux herbages cernant de toutes parts les dernières futaies, aux hangars métalliques salopant le paysage de leurs tôles ondulées, mais affichant, de mare en mare, de vicinale en chemin creux, le triomphe des fermes sur les châteaux… — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 70)

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Homophones

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Anagrammes

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Références

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  • Tout ou partie de cet article est extrait de l’ouvrage Le Dictionnaire de la Zone, saloper, Tout l'argot des banlieues. © 2000 - 2023 Cobra le Cynique., mais l’article a pu être modifié depuis.