Étymologie

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Composé de sauter et de mouton.

Nom commun

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(orthographe traditionnelle)
Invariable
saute-mouton
\sot.mu.tɔ̃\
ou \so.tə.mu.tɔ̃\
(orthographe rectifiée de 1990)
Singulier Pluriel
saute-mouton saute-moutons
\sot.mu.tɔ̃\
ou \so.tə.mu.tɔ̃\

saute-mouton \sot.mu.tɔ̃\ ou \so.tə.mu.tɔ̃\ masculin

 
Sculpture d’enfants jouant à saute-mouton.
  1. Jeu où l’on saute par-dessus le corps courbé d’un camarade, en prenant appui des mains sur ses épaules, sur son dos.
    • Je respecte plus le bon Dieu que ces vermines d’enfant, que j’ai surpris encore, l’autre jour, jouant à saute-mouton derrière l’autel. — (Émile Zola, La Faute de l'abbé Mouret, 1875)
    • J’entends nos cris « A fiot ! A fiot ! » ce qui voulait dire : Qui vient jouer à saute-mouton ? — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, page 71)
    • (Sens figuré)Dans la scène d’accouplement, c'est peut-être un bélier qui flèche (ou un étalon). […]. J'ai une hypothèse pour interpréter cette partie de saute-mouton : dans la Genèse XXX, 10, la vision de Jacob grâce à laquelle il accrut son troupeau aux dépens de Laban, une histoire de béliers noirs en rut... — (Olivier Pagès, Le Temple de Lanleff: Dossier, La TILV éditeur, 1998)
  2. (Par analogie) Fait de franchir successivement plusieurs obstacles.
    • D’ordinaire, pour aller de La Fouve à La Glauquaie, à pied sec, il faut faire le grand tour, remonter au village, franchir l’Hocmard, aller chercher le pont de Sucé, redescendre par les levées qui se faufilent à travers les saussaies et jouent à saute-mouton par-dessus les fossés de drainage : une véritable expédition étirant sur trois lieues les six cents mètres qui, pour une hirondelle, séparent nos ardoises des tuiles de La Glauquaie ! — (Hervé Bazin, Qui j’ose aimer, Grasset, 1956. page 37)

Traductions

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Prononciation

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Paronymes

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Voir aussi

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Références

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