Étymologie

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Dénominal de tapon, avec le suffixe -er.

taponner \ta.pɔ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se taponner)

  1. Arranger les cheveux en tapons, sorte de coiffure des dames du temps de Louis XIV.
    • Le bel air est de se peigner pour contrefaire la petite tête revenante ; vous taponnerez tout cela à merveille ; cela est fait en un moment. [Sévigné, 15 avril 1671]
  2. (Pronominal) Se coiffer en tapon.
    • Cette mode durera peu, elle est mortelle pour les dents ; taponnez-vous seulement par grosses boucles, comme vous faisiez quelquefois ; car les petites boucles rangées de Montgobert sont justement du temps du roi Guillemot. [Sévigné, 4 avril 1671]
  3. (Québec) Tripoter, triturer.
    • si la maîtresse elle-même ne taponne pas une jolie fille comme ça, le maître, l'intendant, le maître d'hôtel, le valet de chambre, et jusqu'aux laquais, vous attaquent, vous tripotent, et quelquefois une pauvre fille est violée… — (Nicolas Rétif de la Bretonne, Monsieur Nicolas, 1796), Bibliothèque de la Pléiade, Tome 1, page 921.
  4. (Québec) (Vieilli) Essayer à gauche et à droite, perdre son temps en vains essais, tourner en rond.
    • M. Bégin a également regretté « le va-et-vient » perpétuel dans ce dossier. « Ça taponne depuis un bon bout de temps. Face au dernier refus de considérer notre proposition, on met ça sur pause dans nos relations avec la Ville mais on continuera à défendre notre point de vue », a-t-il fait savoir. — (Taïeb Moalla, Les proches de Jean Garon boycottent l’administration municipale, Le Journal de Québec, 14 avril 2021)

Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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Étymologie

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Dénominal de tapon (« tapis »).

taponner *\Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)

  1. Tapisser.

Références

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