tiauler
Étymologie
modifier- D'une onomatopée.
Verbe
modifiertiauler \tjo.le\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Musique) Jouer une sorte d’air particulier au Nivernais.
Le flûteux était remonté sur son trône et tiaulait le baiser préliminaire [à la bourrée].
— (Thérèse Bentzon, Revue des Deux-Mondes, 15 juin 1876, page 830 — cité par Littré)
- (Nivernais) Chanter pour soutenir le travail des bœufs attelés à la charrue.
Un homme de charrue qui ne sait pas « tiauler » ses bœufs n’a pas le chic de sa profession, il manque même d’une qualité indispensable s’il faut en croire le Fleta, ce curieux traité de jurisprudence anglo-normande du XIIIe siècle.
— (Eugène de Chambure, Glossaire du Morvan, H. Champion, Paris, 1878, page 840)
Synonymes
modifier- (chanter)
Dérivés
modifierPrononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « tiauler [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
modifier- Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (tiauler)