tournebouler
Français modifier
Étymologie modifier
- (1566) Du moyen français tournebouler, altération d’après boule, bouler de l’ancien français tourneboeler dérivé de torneboele (« culbute ») composé de tourner et de buele (« entrailles ») → voir boyau et tord-boyau.
Verbe modifier
tournebouler \tuʁ.nə.bu.le\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Mettre dans tous ses états, bouleverser, tourner et retourner
- Qu’est-ce que tu voulais que j’en foute de tes pages d’écriture ? Tu n’espérais pas m’en tournebouler, non ? — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 115.)
- Il y avait là de quoi vous tournebouler, le fils qui sauve son père. — (Harlan Coben, Sans un mot, page 462, traduit par Roxane Azimi, 2008, Belfond)
les doigts de sa main passaient et repassaient sur son front brûlé par le soleil, comme si ses gros doigts avaient le pouvoir de calmer les idées noires qui, comme à moi, comme à ma sœur, comme à mon beau-frère, nous tourneboulaient la tête
— (Mathieu Belezi, Attaquer la terre et le soleil, Le Tripode, 2022)
Dérivés modifier
Traductions modifier
Prononciation modifier
- France (Lyon) : écouter « tournebouler [Prononciation ?] »
- Nancy (France) : écouter « tournebouler [Prononciation ?] »
Références modifier
- « tournebouler », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
Moyen français modifier
Étymologie modifier
- De torneboele ; voir ci-dessus.
Verbe modifier
tournebouler *\Prononciation ?\ intransitif
- Tournebouler.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Références modifier
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage