Étymologie

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Dérivé de curer, avec le préfixe é-, de l’ancien français escurer.

écurer \e.ky.ʁe\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Désuet) Curer complètement, en parlant surtout de la batterie de cuisine, ou autres ustensiles de même nature.
    • Les femmes sont sans cesse à laver, gratter, brosser, ranger, fourbir, balayer ou écurer ; elles ne font pas autre chose.  (Léonie d’Aunet, Voyage d’une femme au Spitzberg, Hachette, Paris, 1854, page 10)
    • Vide-la ! écure-la ! reporte-la ! dépêche-toi donc !  (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
    • Rasé tous les matins, écurant ses ongles avec plus de soin, changeant de linge tous les deux jours par un légitime sentiment de convenances et de respect pour l’Ordre national dont il faisait partie, il était devenu, du jour au lendemain, un autre Caravan, rincé, majestueux et condescendant.  (Guy de Maupassant, En famille, dans La maison Tellier, 1891, collection Le Livre de Poche, page 129)
    • Il ne répondit pas mais écura sa pipe vivement ;  (Pierre Kyria, L’heure froide, Julliard, 1980)
  2. (Construction) Adoucir la surface d’une dalle en pierre ou en marbre.

Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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