Arabe modifier

Étymologie modifier

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Il a été avancé que les dérivés de cette racine, liée à l'inaccessibilité, la protection, la force, sont dénominatives du mot حِصْنٌ (HiSnũ) (« citadelle »), terme emprunté à l'araméen חִצְנַא / ܚܶܨܢܳܐ (ḥeṣnā, " place forte, forteresse »), assimilant la laryngale du / ܚܶܣܢܳܐ antérieur (ḥesnā, « place forte, forteresse »). On rencontre aussi חוּסנַא / ܚܽܘܣܢܳܐ (ḥusnā), déjà attesté en vieil araméen 𐤇𐤎𐤍𐤀 (ḥsnʾ).
Ces termes dérivent d'une racine bien utilisée ח־ס־ן ܚ-ܣ-ܢ (ḥ-sn), qui serait apparentée à la racine arabe خ ش ن (X C n) liée à la rugosité, ou peut-être ح س ن (H s n) lié à la bonté, la beauté, si l'on relie la beauté à la force, et les forteresses à l'exaltation de l'apparence.
Cette origine araméenne est corroborée par le fait que les forteresses ne font pas partie de la culture des tribus d'origine de la langue arabe. Dans le même ordre d'idée, la plupart des autres termes pour les forteresses, les châteaux et les tours sont des termes empruntés.
La racine ح ص ن (H S n) génère également حِصَانٌ (HiSânũ) (« étalon ») « cheval, étalon, haras ». Ce terme ne suggère pas pour autant une origine indigène de la racine, puisque ce mot désignant un étalon, de niveau de langue relevé, aurait pu être inventé facilement dans la poésie populaire à partir de l'idée de force à laquelle une forteresse est liée. L'origine étrangère est d'autant plus probable que les chevaux ne sont pas non plus présents en Arabie, et que l'autre mot فَرَسٌ (farasũ) (« Modèle:ar-frs ») est également un mot importé.
La « fortification » s'étend également à l'« armement ». De son côté, le « retranchement » induit les notions de « perte » ou de « ruine » dans quelques dérivés.

Radical modifier

ح ص ن
  1. fortifier ; chaste ; perte

Dérivés de ح ص ن modifier

Références modifier