Discussion:houille

Dernier commentaire : il y a 7 ans par Supreme assis dans le sujet Sur l'origine du mot

LmaltierBonjour. Le verbe houiller n'existe pas en français, ne faudrait-il pas le supprimer ainsi que toutes les formes conjuguées présentes dans l'article ?--Isère-Musée Houille blanche (discussion) 8 mars 2016 à 09:52 (UTC)Répondre

Avez-vous lu l’entrée correspondante houiller ? Vous pouvez y voir des définitions, des étymologies et des attestations d’emplois au Québec. — Unsui Discuter 8 mars 2016 à 10:14 (UTC)Répondre
voir aussi : hoyé et sujet ci-dessous-- Supreme assis (grain de sel) 1 juin 2016 à 10:41 (UTC)Répondre

Sur l'origine du mot modifier

Comme souvent, c’est l’usage que l’homme en fait qui détermine la consistance du mot. Voir sur le même sujet histoire du charbon.
Si on regarde deux aspects convergents, la combustibilité du matériau, et l’intensité de l’usage qui en est fait, on peut éclairer la dénomination qui en résulte. Si nous nous basons sur l’exemple typique du frigidaire, éponyme du fabricant qui a commercialisé le réfrigérateur, il est aisé de comprendre pourquoi l’objet correspondant a pris le nom propre originel : la racine commune qui se rapporte à l’idée de froid.

Plongeons dans un passé pas si lointain où les tribus autochtones utilisaient le feu pour divers usages, résultat d’une combustion de matériaux disponibles. De l’importance de l’usage dépend le matériau. Cuisson, chauffage, … peuvent se satisfaire du charbon de bois, dont le pouvoir calorifique dépend de l’essence. Ce que nous appelons encore : bois dur (chêne, frêne, fayard, …). Nous dirons (pourquoi pas ?) le bon bois = car-boun. Ce matériau suffisait à chauffer les fours, de plus en plus importants et de plus en plus nombreux, épuisant par le fait même la ressource naturelle.
Jusqu’au jour où l’idée vient à un utilisateur professionnel (un forgeron ?) d’utiliser les tas de pierres noires qui affleuraient ici et là en pays liégeois[1]. Tas, d’ailleurs qui pouvaient être exploités par les éburons (du celtique heibouren devenu eburones en latin), peuplade proche[2] travaillant la bonne pierre qui brûle = ker-boun.
Utiliser la hoye(hougne) de Hollius (Hulos) fut sans doute une bonne idée permettant de résoudre le problème de pénurie et d’améliorer la stabilité de la température de la forge. Et cela se répandit dans l’empire romain. La hoye(hougne) de Hollius (Hulos) était associée pour l’éternité à venir !

Cette histoire serait un roman de pure fiction si la réalité de l’exploitation par les éburons ne rejoignait pas une légende tenace, sans doute transmise par voie orale dans la région. D’autant plus qu’une situation semblable se reproduisit quelque temps plus tard avec une amélioration du tas de houille informe en briquettes calibrées : l’heullier, prenant le nom de son inventeur ![3]
-- Supreme assis (grain de sel) 2 juin 2016 à 08:27 (UTC)Répondre

références modifier
  1. Jules Monoyer, Mémoire sur l'origine et le développement de l'industrie houillère dans le bassin du Centre, chez Hector Manceaux à Mons, 1874, p. 12
  2. Renier Malherbe, De l’Exploitation de la houille dans le pays de Liége, chez F. Renard à Liège, 1863, p. 16
  3. Bazar Parisien, ou Annuaire raisonné de l'industrie des premiers artistes et fabricans de Paris, au bureau du Bazar Parisien, 1821, p. 340
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