abreuvage
Étymologie
modifier- (1872). Du verbe abreuver et du suffixe nominalisant -age. L’ancien français abeuvrage (« droit perçu sur la vente des boissons ») (1262) sera rapidement détourné de son usage pour avoir la forme abrevage (« action de s’abreuver ») (1290).
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
abreuvage | abreuvages |
\a.bʁœ.vaʒ\ |
abreuvage \a.bʁœ.vaʒ\ masculin
- (Rare) Action de faire boire les animaux.
L’abreuvage des chevaux est en cours, nous n’avons plus qu’à attendre.
La propreté des fontaines est exigée par leur double fonction: la lessive et l’abreuvage du bétail.
— (Bernard Crettaz, Un village suisse: Le temps, la mémoire, la mort et les dires de Robert Rouvinez, paysan, organiste et conteur à Grimentz, 1982)
- (Par extension)
L’accès du mess était interdit aux brigadiers chefs, mais si l’un d’eux, et Jacomard entre autres, proposait un abreuvage général, on se montrait coulant et bon garçon.
— (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)
- (Rare) (Régionalisme) Lieu où l’on abreuve les animaux.
Je suis allé pêcher dans l’abreuvage hier, mais il y a vraiment rien…
Dérivés
modifierSynonymes
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- France (Cesseras) : écouter « abreuvage [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « abreuvage [Prononciation ?] »
Anagrammes
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Références
modifier- « abreuvage », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- « abreuvage », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage
Étymologie
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Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
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abreuvage | abreuvages |
\Prononciation ?\ |
abreuvage \Prononciation ?\ masculin
Références
modifier- Anatole-Joseph Verrier et René Onillon, Glossaire étymologique et historique des patois et des parlers de l’Anjou, Germain & G. Grassin, Angers, 1908, page 6