Étymologie

modifier

(Date à préciser) Du latin compilator (« pillard », « plagiaire », puis, « qui collecte »).

Adjectif

modifier
Singulier Pluriel
Masculin compilateur
\kɔ̃.pi.la.tœʁ\

compilateurs
\kɔ̃.pi.la.tœʁ\
Féminin compilatrice
\kɔ̃.pi.la.tʁis\
compilatrices
\kɔ̃.pi.la.tʁis\

compilateur \kɔ̃.pi.la.tœʁ\ masculin

  1. Relatif à la compilation ; qui compile des informations.
    • À cette littérature tantôt contingente et circonstancielle, tantôt scolaire et compilatrice, s’oppose la profonde réflexion théologique des historiographes arméniens. — (Jean-Claude Fredouille, René-Michel Roberge, La Documentation patristique : bilan et prospective, Presses de l’Université Laval, 1995, page 175)

Nom commun 1

modifier
Singulier Pluriel
compilateur compilateurs
\kɔ̃.pi.la.tœʁ\

compilateur \kɔ̃.pi.la.tœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : compilatrice)

  1. Personne qui compile des données de sources diverses pour en faire une œuvre.
    • Diverses copies en circulaient un peu partout, ainsi reproduites dans les ouvrages de Lepoittevin-Janot, de Jules Leroux et de tant d’autres compilateurs. — (Maurice-Charles Renard, L’Inconnu des îles, Librairie des Champs-Élysées, 1954, chapitre XV)

Quasi-synonymes

modifier
Personne qui compile des données

Apparentés étymologiques

modifier

Traductions

modifier

Nom commun 2

modifier
Singulier Pluriel
compilateur compilateurs
\kɔ̃.pi.la.tœʁ\

compilateur \kɔ̃.pi.la.tœʁ\ masculin

  1. (Programmation) Programme informatique destiné à traduire des programmes écrits par le programmeur dans un langage de haut niveau (le langage source), en un code objet (écrit dans le langage cible, habituellement lié à la machine d’exécution : langage d’assemblage ou langage machine).
    • Les opérations de création de noyau sont logiquement accomplies sur un système particulier possédant un compilateur. Les systèmes en production n’en possèdent généralement pas. — (Jean-François Bouchaudy, Linux administration, volume 2, Eyrolles, 2011, page 3–17)
    • Ils confient donc à un compilateur, à partir du logiciel qu’ils ont écrit dans un langage de programmation OO tel que C++, Smalltalk, Java ou C#, le soin de le traduire dans les instructions élémentaires du processeur […] — (Hugues Bersini, La Programmation orientée objet, Eyrolles, 2011, page 31)
    • Comme promis, nous allons étudier maintenant la règle qui autorise l’omission de l’esperluète dans un appel de sous-programme. Si le compilateur rencontre la définition de la fonction avant l'invocation, ou si Perl peut savoir d'après la syntaxe qu'il s'agit d'un appel de fonction, celle-ci peut être appelée sans esperluète, comme une fonction intégrée quelconque. — (Randal L. Schwartz & Tom Phoenix, Introduction à Perl, traduit par Raymond Debonne & Noëlle Caël, éd. O'Reilly Media, 2002, page 65)

Vocabulaire apparenté par le sens

modifier
Programme qui traduit un code source

Apparentés étymologiques

modifier

Traductions

modifier

Prononciation

modifier

Voir aussi

modifier

Références

modifier