escoute

Ancien français

Étymologie

Déverbal de escouter.

Nom commun

escoute *\Prononciation ?\ féminin

1. Sentinelle, guetteur.
   • Par deu, ço dist l’esculte, cist hoem est forsenez — (Pelerinage de Charlemagne, édition de Devillard, page 66. La traduction ci-dessous vient de la page 67.)

     Par Dieu, dit l’espion, cet homme est forcené.

2. Guet, surveillance.

Variantes

• ascoute, esculte, ecouste, escouste

Synonymes

• escout, escoutement

Dérivés dans d’autres langues

• Anglais : scout
• Français : écoute

Références

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
• « écoute », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage

Moyen français

Étymologie

De l’ancien français escoute.

Nom commun

escoute *\Prononciation ?\ féminin

1. Sentinelle, guetteur.
   • Et les convenoit envoyer aucunes escoutes demie lieue loin de la ville. — (Jean Froissart)

     La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

   • Ceux là sur le soir, s'avançans avec leurs vedettes jusques où se posoient les escoutes des ennemis, s'aboucherent avec eux. — (Théodore Agrippa d'Aubigné, XVI^e s.)

     La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)

2. Guet, surveillance.
   • Il fit le guet et se mict aux escoutes pour savoir ce qu’il queroit.

     La traduction en français de l’exemple manque. (Ajouter)