Français modifier

Étymologie modifier

(1845)[1] Dérivé de pêcher, avec le préfixe im- et le suffixe -able.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
impêchable impêchables
\ɛ̃.pɛ.ʃabl\

impêchable \ɛ̃.pɛ.ʃabl\ masculin et féminin identiques

  1. (Pêche) Qualifie un cours d’eau ou un plan d’eau où la pêche est impossible.
    • « C’est impêchable. Je pêche ici depuis quarante ans et je n’ai jamais vu l’étang aussi mal entretenu », débobinait, mardi 29 septembre, au bord de l’étang-Gaillard, Jean-Pierre Suzanne. — (Les pêcheurs de Torigni-sur-Vire ne reconnaissent plus leurs étangs, ouest-france.fr, 30 septembre 2020)
    • La partie amont était pleine suite à des embâcles au niveau du gué, elle s’est révélée impêchable vu le niveau d’eau et le résultat très faible de prises ne correspond pas à la potentialité de la rivière. — (Castelnaudary. Pêche : retour sur l’année 2021, ladepeche.fr, 17 mars 2022)
    • Michel Perdriau l’explique très clairement : « En amont, le Thouet est plein d’herbes, c’est impêchable ; en aval, c’est pareil. Ici, le site est remarquable. » — (Thouars : un concours de pêche sélectif sur un site exceptionnel, lanouvellerepublique.fr, 24 juin 2022)
  2. (Pêche) Qualifie un poisson ou un autre animal que l’on ne peut pas pêcher.
    • Si certaines espèces aiment les eaux froides (les morues fraient à 5°), en revanche la plupart des poissons carnassiers détestent les eaux froides, le bar cesse de manger lorsque l’eau est à 10°, à 7° il devient cataleptique, il est impêchable ; [...]. — (Saisons, vents, courants et marées..., fnppsf.fr/peche-plaisance, consulté le 9 janvier 2023)
    • Durant l’été, elle vit à la profondeur maximale de sa répartition bathymétrique, ce qui la rend impêchable. — (La baudroie rousse, surfcastingmersois.free.fr, consulté le 9 janvier 2023)

Antonymes modifier

Traductions modifier

Références modifier

  1. Figure dans la seconde édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 238.