Français modifier

Étymologie modifier

(1845)[1] Dérivé de dénoncer, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
indénonçable indénonçables
\ɛ̃.de.nɔ̃.sabl\

indénonçable \ɛ̃.de.nɔ̃.sabl\ masculin et féminin identiques

  1. Qui ne peut être dénoncé.
    • Il lui semblait que Heide, si proche de lui, livrée si entièrement à sa merci pendant tout l’après-midi, lui échappât alors comme un appel hypnotique, comme sous l’urgence d’obligations supérieures et indénonçables. — (Julien Gracq, Au château d’Argol, 1989, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, ISBN 2-07-011162-8, page 40)
    • Le pacte avec la Securitate, était indénonçable, à moins, bien entendu, de pouvoir fuir le pays et d’entrer, peut-être, au service d’autres officines de renseignement. — (Andreï Vieru, Éloge de la vanité, Grasset, Paris, 2013)
    • Si l’on se réfère à Foucault, l’architecture carcérale témoigne de la façon « normale » dont s’exerce un pouvoir : de façon invisible et totalitaire, violente et régulière. Le pouvoir a été naturalisé, rendu évident, quasi indénonçable. Face à cette dilution du pouvoir, qui fait qu’il est partout, une autre voie est à investir, celle où le substantif laisse sa place au verbe : dès lors, pouvoir c’est faire, c’est permettre, et non plus interdire. — (Cynthia Fleury, « ‹ Pouvoir, vouloir, savoir (...) mènent le monde › (Victor Hugo) », L’Humanité, no 22068, 9 décembre 2016)

Antonymes modifier

Apparentés étymologiques modifier

Prononciation modifier

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Références modifier

  1. Figure dans la seconde édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 299.