kousket
Étymologie
modifier- → voir kousk et -et.
- Du moyen breton cousquet[1].
- À comparer avec les verbes cysgu en gallois et koska en cornique, de même sens, qui remontent au celtique commun *kuf-sko-[2], tiré de la racine indo-européenne *keubh₂- « pencher, plier », d’où aussi le latin cubāre « être couché, gésir »[3].
Verbe
modifierMutation | Forme |
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Non muté | kousket |
Adoucissante | gousket |
Mixte | kousket |
kousket \ˈkus.ket\ intransitif (voir la conjugaison), base verbale kousk-
- Dormir.
« [...]. Pellik ’zo ne c’hell mui kousket e-pad an noz gant ar cholori a vez e kement korn eus an ti, eus ar c’hao d’ar c’hrignol ».
— (Jakez Riou, Troiou-kamm Alanig al Louarn 1, Gwalarn, 1936, page 34)- « [...]. Ça fait assez longtemps qu’il ne peut plus dormir la nuit à cause du tapage dans toute la maison, de la cave au grenier ».
- (Par extension) Se coucher.
C’hoari a rejont domino e-pad un eur bennak, ha goude, pep hini a yeas, diouzh e du, da gousket.
— (Jakez Riou, An ti satanazet, Skridoù Breizh, 1944, page 128)- Ils jouèrent aux dominos pendant environ une heure, et ensuite, chacun alla se coucher de son côté.
Variantes orthographiques
modifierDérivés
modifierAdjectif
modifierMutation | Forme |
---|---|
Non muté | kousket |
Adoucissante | gousket |
kousket \ˈkusket\
- Endormi.
Mari d’ar ger pa zistroaz,
— (Théodore Hersart de La Villemarqué, Barzaz Breiz, Didier et Cie, 1867, page 33)
He bugel kousket a welaz
Enn he gavel, ha sioul eaz.- Quand Marie s’en revint à la maison, Elle vit son enfant endormi dans son berceau, bien doucement.
Forme de verbe
modifierkousket \ˈkusket\
- Participe passé du verbe kousket.
Prononciation
modifier- France (Bretagne) : écouter « kousket [Prononciation ?] »
Références
modifier- ↑ Jehan Lagadeuc, Catholicon, Tréguier, 1499
- ↑ Ranko Matasović, Etymological Dictionary of Proto-Celtic, Leyde, Brill, 2009, p. 228
- ↑ Albert Deshayes, Dictionnaire étymologique du breton, Le Chasse-Marée, Douarnenez, 2003, page 423-424