Français modifier

Étymologie modifier

(XIIIe siècle)[1] Diez[1] le tire de mal et de l’ancien français haingre (« languissant, faible ») ; heingre, à son tour, lui paraît venir du latin aeger (« malade »)[1], avec l'intercalation de la nasale n. Le bas-latin maliginosus a le sens de « malingre », mais il ne peut donner malingre.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
malingre malingres
\ma.lɛ̃ɡʁ\

malingre \ma.lɛ̃ɡʁ\ masculin et féminin identiques

  1. Qui est d’une complexion, d’une constitution physique faible et maladive.
    • Je ne sais ce qu’a cet enfant, il est toujours malingre.
    • Elles atteignaient les premières maisons éparses dans des cours plantées de pommiers malingres. — (Hector Malot, En famille, 1893)
    • cette longue résistance des malingres qui ont triomphé du pire et qui finissent par venir à bout, sur leurs flûtes, de corvées ou s’essoufflent les plus gaillards. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 262)
    • Les conversations, au Lis de fer, se rémunéraient à des monosyllabes péremptoires grommelées devant un feu malingre. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)

Synonymes modifier

Antonymes modifier

Dérivés modifier

Traductions modifier

Nom commun modifier

malingre \ma.lɛ̃ɡʁ\ masculin et féminin identiques

  1. Celui ou celle qui est d’une complexion, d’une constitution physique faible et maladive.
    • Et puis, il va nous quitter : il va être appelé à l’arrière, à l’État-Major de la Brigade, où on a besoin d’un malingre qui sache se servir de la machine à écrire. — (Henri Barbusse, Le feu : journal d'une escouade, Flammarion, 1916, p. 97.)

Prononciation modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

  1. a b et c « malingre », dans Émile LittréDictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage

Ancien français modifier

Étymologie modifier

Du latin malum (« pomme ») et aigre.

Nom commun modifier

malingre *\Prononciation ?\ féminin

  1. Pomme aigre.

Références modifier