Français modifier

Étymologie modifier

Composé de marche, marcher et -age.

Notes modifier

  • [nom 1] (XVIe siècle) Si le bestail est trouvé pasturant en autruy village, doit amende au seigneur justicier, si ce n’est es lieux où droit de marchage a lieu. [1]

Nom commun 1 modifier

Singulier Pluriel
marchage marchages
\maʁ.ʃaʒ\

marchage \maʁ.ʃaʒ\ masculin

  1. (Ancienne jurisprudence) Droit qu’avaient des paroisses limitrophes de faire paître leurs bestiaux sur les terres les unes des autres.

Synonymes modifier

Nom commun 2 modifier

Singulier Pluriel
marchage marchages
\maʁ.ʃaʒ\

marchage \maʁ.ʃaʒ\ masculin

  1. (Jardinage) (Vieilli) Action de tasser le sol après semi par piétinement.
    • Le piétinement des planches par un ouvrier, qui marche à petits pas serrés et courts, est une opération très usitée en jardinage pour opérer le tassement des sols ensemencés, on leur donne le nom de foulage ou de marchage. — (Odile Bussard, Cultures légumières, 1943)
  2. (Industrie) (Vieilli) Action de pétrir et malaxer de l'argile par piétinement dans un marchoir
    • Pour obtenir cette homogénéité, on laisse l'argile exposée à l'air pendant tout l'hiver, puis on la travaille de différentes manières. Tantôt on la soumet au marchage, en la faisant piétiner par un ouvrier qui marche dessus pieds nus, tantôt on la passe dans un malaxeur, tantôt on la bat sur une table avec un barreau de fer. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 61)

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

  1. Coustumier général, tome II, page 471

Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (marchage)