Étymologie

modifier
Latin scientifique Pyracantha, du grec ancien πυράκανθα, purakantha composé de πῦρ, pur (« feu ») et de ἄκανθα, akantha (« épine »). Jusqu’au XIXe siècle, le nom français est pyracanthe, pyracantha étant employé comme terme scientifique[1].

Nom commun

modifier
Singulier Pluriel
pyracantha pyracanthas
\pi.ʁa.kɑ̃.ta\

pyracantha \pi.ʁa.kɑ̃.ta\ masculin

 
Pyracantha en fleurs.
 
Fruits de pyracantha.
  1. (Botanique) Nom de plusieurs espèces d’arbustes à feuillage persistant, très épineux, de taille facile, communément utilisés pour la décoration et la réalisation de haies défensives.
    • Bois et tiges osent toutes les couleurs. Pour en jouer, il suffit de leur adjoindre quelques conifères, des arbustes à baies - pommiers d’ornement, pyracanthas... — (Noémie Vialard -Palette hivernale – Journal La Croix, page 25, 17-18 septembre 2016)
    • Le pyracantha est un arbrisseau au feuillage persistant qui produit de nombreux rameaux enchevêtrés et couverts de robustes épines. — (François Couplan, Aimez vos plantes invasives - Mangez-les !, page 105, éditions Quae, 2015)
  • En biologie, le genre, premier mot du nom binominal et les autres noms scientifiques (en latin) prennent toujours une majuscule. Par exemple, pour l’être humain moderne : Homo sapiens, famille : Hominidae. Quand ils utilisent des noms en français, ainsi que dans d’autres langues, les naturalistes mettent fréquemment une majuscule aux noms de taxons supérieurs à l’espèce (par exemple : les Hominidés, ou les hominidés).
    Un nom vernaculaire ne prend pas de majuscule, mais on peut en mettre une quand on veut signifier que l’on parle non pas d’individus, mais de l’espèce (au sens du couple genre-espèce), du genre seul, de la famille, de l’ordre, etc.

Synonymes

modifier

Hyperonymes

modifier

Traductions

modifier

Certains de ces noms désignent la seule espèce Pyracantha coccinea.

Voir aussi

modifier

Références

modifier
  1. « Et pour ce que Dioscoride en ce même livre parlant du Nefflier, fait mention de Pyracantha, il estime qu’il faut entendre cette plante par ce mot corrompu de Pyrianthi [...] » Histoire générale des plantes, Chez les Héritiers Guillaume Rouille, Lyon, 1615